Mais la mère n'investit pas narcissiquement de la même manière un garçon ou une fille. Le garçon satisfait davantage son narcissisme phallique, tandis que la fille - de même sexe qu'elle et de même sexe que sa propre mère - peut la renvoyer soit à la rivalité, soit à l'angoisse de la "castration" féminine, mais aussi à la représentation substitutive que celle-ci recouvre : à savoir l'angoisse de la jouissance féminine et celle de l'inceste.