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Critiques de Thierry Girod (22)
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Wanted, tome 1 : Les frères Bull

"Wanted" est une série 100% western spaghetti qui commence sa carrière par un cycle en 5 tomes !

Dans ce tome 1, intitulé "Les Frères Bull", Wanted est un chasseur de primes possédant en travers du visage un cicatrice en forme de W (on t'a reconnu archétype du mec censément badass ^^), qui ramène le cadavre du criminel Dandy Silbus pour toucher sa prime quand il tombe sur un carnage réalisé par une bande de patibulaires chasseurs de scalp… Seul rescapé, un WASP ayant par un coup du sort refait sa vie chez les Amérindiens du Sud-Ouest des Etats-Unis. Pour des raisons assez obscures (donc assez maladroites d'un point de vue scénaristique), il va prendre fait et cause pour l'Amérindien d'adoption en quête de vengeance qui un par un remonte la piste des assassins de sa famille !



Ça sent bon les films de genre baroques des années 1970, mais la bande dessinée date de 1995…

Les dessins de Thierry Girod dans la lignée de Jean Giraud et plus encore d'Yves Swolfs, sont tout en coups de crayon et pas bien mis en valeur par une colorisation médiocre de Jocelyne Charrance. Les couleurs ne sont spécialement pas à chier, mais c'est vraiment pas terrible du tout hein : l'ensemble aurait nettement gagné à rester en noir et blanc !

Le récit de Simon Rocca n’oublie pas son quota de scènes de sexe et plus encore de violence, mais outre une caractérisation faible et fragile avec un indien blanc assez proche du "Rahan" de Roger Lecureux et André Chéret, un chasseur de prime qui ne sait pas ce qu’il veut et des caricatures de raclures, c’est l’inégalité des dialogues voire des dessins parfois qui tire la série vers le bas. Il a des références à de grands moments du western spaghetti (« quand on tue on ne raconte pas sa vie » ^^), mais ce n’est pas vraiment assumé malgré les illustrations de couverture faisant référence à des films bien connus du genre (enfin pour les premières éditions, parce pour les éditions suivantes on a un style très moderne et très soigné, donc on est un peu tombé dans la tromperie sur la marchandise).



Au final, un honnête Série B qui remplit correctement son office, mais qui va grandement souffrir de la comparaison avec "Blueberry", "Durango" et maintenant "Undertaker", des séries largement plus abouties sur le fond comme sur la forme.
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Wanted, tome 6 : Andale Rosita

Dans ce tome 6, censément démarrer un nouveau cycle, Wanted revient au bercail pour se reposer dans les bras de sa Rosita… Mais Rosita n’est plus là, ramener au Mexique par les sbires de son ancien mec surnommé El Alacran (= le Scorpion). Voici donc parti au-delà du Rio Grande Wanted accompagné de Jed, qui récupèrent en cours de route des déserteurs sudistes, des indiens yaquis et des rebelles bandidos, avant de se friter avec les Impérialistes de l’Autrichien et les Français de Napoléon III !

C’est très sympa puisqu’on est entre les films "Vera Cruz", "La Horde Sauvage" et "Il était une fois la révolution"… C’est sans doute le meilleur tome de la saga, notamment avec une amélioration au niveau de la colorisation, malheureusement depuis 2004 aucune nouvelle du tome suivant intitulé "La Danse des scorpions", du coup il est probable qu’on ne saura jamais où Wanted a récolté sa terrible cicatrice, ce qu’elle signifie et quels liens le relient au seigneur de la guerre El Alacran…

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Wanted, tome 2 : Le canyon de La Muerte

"Wanted" est une série 100% western spaghetti qui commence sa carrière par un cycle en 5 tomes !



Dans le tome 2, intitulé "Le Canyon de la muerte", les auteurs prennent carrément un virage puisqu'ils ambitionnent de faire un remake baroque de "Le Bon, la brute et le truand" !

D'un côté nous avons la Guerre de Sécession avec le confédéré Henry Hopkins Sibley qui part du Texas pour la conquête de tous les territoires du Sud-Ouest qui va avoir fort à faire en affrontant les troupes unionistes de son beau-frère Edward Canby et les volontaires du célèbre Kit Carson... D'un autre côté les guerres indiennes continuent avec les Navajos et les Apaches, alors que les Hopis et les Moquis sont plus jamais victimes collatérales du conflit et que les Ute pro-gouvernementaux attendent de tirer les marrons du feu vis-à-vis de leurs ennemis ancestraux… Au milieu de ce merdier, Wanted qui veut faire fructifier son magot et Yaqui Jed le métis qui veut accomplir sa vengeance contre les frères Bull !

On pioche dans les westerns classique, plus encore dans les westerns spaghetti, et plus largement encore dans les westerns baroques : cela aurait pu être très bien, mais c'est un peu confus alors qu'on fait la part belle au trash talking, au sexe, à la violence dont la plupart des manifestations semblent sortir du cinéma des années 1970. du coup, on reste dans la grosse Série B, mais c'est ici peut-être le prix à payer pour la série évolue ensuite à un niveau supérieur car on renvoie dos à dos les chiens de guerre de toutes les factions qui se haïssent les unes les autres et qui n'ont plus que la mort et la destruction comme seul horizon… (et effectivement les tomes suivants sont bien meilleurs !)



Niveau graphismes, les dessins de Thierry Girod s'améliorent mais ne sont toujours pas servi par les couleurs de Jocelyne Charrance et un Yaqui Jed plus rahan style que jamais… ^^
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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

Les dérives capitalistes au Far West cela aurait pu être le titre de ce tome 16, qui s'inscrit dans la continuité des deux tomes précédents. Notre cavalier solitaire atteint son but « la vengeance » est consommé. Toujours dans l'esprit du western spaghetti ce western est de bonne facture, seule la fin aurait sans doute mérité un plus grand développement.
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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

Je passe directement de la lecture du tome 1 au tome 16 sans me sentir perdu pour autant, on retrouve toujours l’ambiance des westerns spaghettis, Durango à quelque chose de Clint Eastwood. C’est efficace, assez violent, le graphisme est soigné, du bon western, classique, mais qui ravira les fans du genre.
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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

Voilà un épisode qui ferait le bonheur de Sheldon Cooper (The Big Bang Theory) car il comporte un magnifique train. Par contre, la suite lui fera moins plaisir car elle sera extrêmement violente…



Notre blondin aux yeux verts prairie continue sa vendetta personnelle et traque le commanditaire ultime des prises violentes des concessions minières et autres biens. Steiner himself.



Cette fois-ci, le bien convoité est un lac dans un lieu sacré indien. On se doute bien que c’est parce que ces lieux contiennent un truc de plus intéressant que des poissons.



Je ne pense pas que je vais vous apprendre quelque chose en vous disant que pour certains, la fin justifie les moyens et que flinguer des gens ne pose pas de problème moraux, qu’ils soient gouverneur ou autre,… La caravane doit passer et les chiens cesser d’aboyer.



Le meurtre doit ouvrir les portes à ce qui est convoité et généralement, l’assassiné était celui qui tenait la porte fermée ou qui allait la clore à double tour. Hold the door…



Une fois de plus, nous sommes face à un récit violent, les morts tombent comme des mouches (face au fromage corse de Ocatarinetabellatchitchix) et notre commanditaire ne recule devant aucun sacrifice pour arriver à ses fins.



L’argent appelle l’argent et c’est bien connu, on n’en a jamais assez.



Durango, dans cet opus, va une fois de plus devoir ruser, tuer, tirer et viser juste et ne pas s’embarrasser des détails car lui aussi veut la fin de cet homme et il va y mettre les moyens, et si dommages collatéraux il y a, tant pis.



Les dessins et les coloris ne sont toujours pas ceux de Swolfs, mais je m’habitue aux traits de Girod et mon Blondin est redevenu lui-même, aussi bien physiquement que mentalement et nous sommes loin du Durango qui laissait faire les autres comme dans "Un pas vers l’enfer".



On dirait même qu’il a vieilli, mûri et que les monceaux de cadavres qu’il a laissé derrière son passage, lui ont terni le fond de l’oeil couleur de prairie.



Il faut dire qu’il avait cru un jour se poser et vivre un peu plus tranquillement et qu’on lui a retiré ça des mains de manière brutale. Notre as de la gâchette est désabusé et ne doit plus trop croire dans le genre humain.



Un western sombre, violent, une critique virulente de la société de l’époque qui n’est jamais que le reflet de la nôtre puisque, comme le chantaient si bien les Puppies ♫ Non, non, rien n’a changé ♪ Tout, tout à continué ♪ héhéhé ♫
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Durango, tome 14 : Un pas vers l'enfer

Punaise, 8 ans, c’était long ! 8 ans qu’on avait abandonné notre tireur aux beaux yeux après la traque du terrible Louie Holledigger et on se doutait qu’il était retourné à Nortonville auprès de la belle Celia, l’héritière.



Mais qu’est-ce qu’il fout, notre Durango, à envoyer un homme prendre les chevaux des 3 sales gueules, ces 3 cow-boys aux mines patibulaires qui se rinçaient le gosier au saloon ?



♫ Bang Bang ♪ He shot me down ♫

♫ Bang Bang ♪ I hit the ground ♪



Une fois de plus, le Mauser a parlé et de sa gueule est sortie les pruneaux qui ont définitivement constipés à jamais les trois sales gueules. Mais avant, il en fait parler un et il lui donne le nom du commanditaire d’un incendie dont nous n’en saurons pas plus : Lance Armstrong ! Non… Harlan Coben ! Oups, désolé, Lance Harlan.



Cet album était attendu au tournant, cela fait déjà quelques années qu’il est dans ma biblio et j’ai eu le temps de le lire moult et moult fois.



Commençons par ce qui me démange et que je vais grattouiller un petit peu : Swolfs a confié les dessins à Girod, celui qui dessine « Wanted » et même si leur style sont similaires, je suis désolée, mais on a perdu au change parce que je préférais le dessin de Swolfs, plus fin, plus précis, que celui de Girod (que je n’aime déjà pas trop dans Wanted).



La mise en page est excellente, le choix des plans aussi, mais le trait, je le trouve épais, grossier et on a perdu ses tonalités d’ocres, ces tons chauds qui donnaient une de ces ambiance à la série quand notre tueur à la gâchette facile se trouvait dans un endroit chaud (dans la neige, on passait à d’autres tons, mais je les aimais aussi).



Deuxième truc qui me dérange encore un peu, c’est le fait que Durango ne soit là que pour une vengence et avec lui, ce ne sera pas de la vengeance raffinée à la Monte-Cristo, mais plus de celle à la « viens ici que je te farcisse de plomb » et avec lui, la fin justifie les moyens, donc, les autres, il s’en branle allégrement.



Non pas que l’album ne soit pas bon, mais j’aurais préféré un scénario avec un peu plus de finesse pour son grand retour que l’habituel vengeance et que les méchants soient un peu plus travaillés et pas rien que des hommes de main juste là pour acheter les mines à tout prix, quitte à intimider, menacer, foutre le bordel et tuer.



Lance Harlan manque d’épaisseur, de travail, c’est la brute qui exécute les ordres, l’homme de main d’un autre, celui qui n’a pas peur de se salir les mains. Un peu de nuance l’aurait rendu plus intéressant.



Un tome fort attendu mais qui ne me donne pas autant de plaisir que les premiers, l’histoire semble se mordre la queue et je n’aime pas trop mon Durango dessiné par Girod.



Malgré ces bémols, j’avais tout de même été contente de retrouver mon héros solitaire, mon lonesome tueur préféré dans ce qui reste une excellente série de western spaghetti.


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Durango, tome 15 : El Cobra

Et bien voilà, ce n’était pas si difficile que ça de nous proposer un Durango comme on les aime !



Moi qui me plaignais dans ma précédente chronique du manque d’envergure de notre blondin préféré…



Là, je suis satisfaite, c’est du Durango couillu, persévérant, sans foi ni loi, mais avec tout de même un soupçon de compassion.



De plus, face à lui, un pistolero d’envergure, un homme qui, comme lui, possède des pistolets hors norme. Et qui sait s’en servir !



Cet album clôt le diptyque commencé dans "Un pas vers l’enfer" et il le clôt en beauté puisque si le précédent tome manquait de carrure et d’épaisseur, celui est plus étoffé et on retrouve ce qui faisait la saveur des premiers tomes : le western spaghetti dans toute sa splendeur !



De plus, l’auteur nous introduit un nouveau personnage avec lequel il faudra compter puisqu’il est le commanditaire de tout ce bordel pour acquérir, à n’importe quel prix (le prix du sang), des concession minières ou des terrains appartenant à des indiens mais qui recèlent des métaux précieux.



Ben non, rien ne change jamais sur cette bonne vieille Terre !



Un Durango qui fait plaisir à revoir, une histoire avec de la profondeur, du rythme, du suspense, du mystère et des coups de feu.



Une fois de plus, Swolfs nous gâte avec du western pur jus et revient au meilleur de sa forme niveau scénario, quant aux dessins de Girod, ils me plaisent plus que dans le tome précédent.


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Durango, tome 14 : Un pas vers l'enfer

Un changement de dessinateur avec Girod (toute ressemblance avec Jean Giraud...) aux manettes. On sent une différence mais cela n'est pas flagrant non plus je n'ai pas été « choqué », c'est le changement dans la continuité. Quant au scénario encore une fois classique (pas de grande surprise), Swolfs a beaucoup de talents mais je ne sais pas pourquoi il y a quelque chose qui me manque...

Allez vivement le tome 15
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Wanted, tome 1 : Les frères Bull

Cela fait longtemps que j’ai découvert et lu cette série, mais la relire de temps en temps, ça ne fait pas de mal, surtout qu’elle avait l’air prometteuse.



Nous sommes dans du western classique de chez classique. Le seul bémol, c’est qu’on dirait que Charlier mettait plus d’audace dans ses scénarios il y a 50 ans !



De plus, quand on se nomme « Girod », dessiner du western, c’est risqué à cause de l’homonymie avec le grand Giraud qui dessinait Blueberry. Notons aussi au passage que Girod dessina Durango entre 2006 et 2013.



Je dirais même qu’il a dû être influencé par ce grand dessinateur parce que le trait semble commun.



Cependant, on sent qu’il y a moins d’expérience, moins d’aisance, les dessins du premier tome ne sont pas super. Quant aux couleurs, elles sont à chier.



Le handicap de « Wanted » tient surtout dans son scénario. On a l’impression d’une certaine lourdeur, une pesanteur.



Déjà, le manque évident d’originalité pour traiter le thème du western rend la tâche délicate. Comment garder les codes sans servir la même soupe ? Undertaker y arrive, Wanted un peu moins.



Ensuite, la violence des premières planches est inutilement exhibée : est-il réellement indispensable de faire deux cases montrant les enfants scalpés en gros plan pendant que leur mère se fait violer ?



J’ai rien contre, nous sommes dans un western et pas dans la petite maison dans la prairie, mais bon, on peut suggérer de la violence sans la montrer et laisser au lecteur le soin de s’imaginer la chose.



Niveau intrigue, elle est un peu mince, agréable à lire, mais la personnalité du héros est peu crédible : un chasseur de primes au grand cœur, c’est peu compatible avec le caractère impitoyable dévoilé dans les premières pages.



J’aurais mieux aimé un héros mi-sombre, un qui oscille entre le côté obscur de la Force, qui n’est pas un méchant gratuitement, mais pas un grand cœur sentimental…



Je vous parlais des dessins, plus haut, et certains sont vraiment loin d’égaler les plus grands, comme cette auréole de flash jaune derrière une tête pour montrer sa colère, qui tenait plus du manga et donnait au guerrier blond un air de Rahan.



Bon, c’est pas le meilleur album western… ça fait passer le temps, mais sans plus. Manque de profondeur dans les personnages, dans l’intrigue, et purée, les couleurs sont vraiment à chier !


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Wanted, tome 2 : Le canyon de La Muerte

Wanted est une série 100% western, qui utilise tous les codes du western de manière ultra-classique, sans nouveautés et avec des dessins pas géniaux.



On ne parlera même pas des couleurs, ça risquerait de plomber l’ambiance… Elles sont à chier.



J’avais relu la saga en 2015 mais je n’avais chroniqué que "Les frères Bull", tome 1 de cette série qui en comptera 6.



La série Durango jouait elle aussi dans le western classique à 100% mais la mise en scène donnait un souffle nouveau, ici, ce n’est pas le cas.



J’avais plus d’indulgence avec la série lorsque je l’ai commencée, vers 1995. Maintenant, j’en vois tous les défauts et le tome 2 ne remonte pas dans mon estime.



Une histoire de vengeance, c’est classique mais ça marche toujours. Vengeance contre qui ? Contre des salopards qui scalpent de paisibles Hopis (femmes et enfants compris) pour toucher la prime « Navajos » parce qu’ils n’ont pas les couilles d’aller chercher les scalps sur la tête de ces terribles Navajos… Et non content de tuer des innocents, ces salopards violent. Yaqui Jed veut leur peau après la mort de sa femme et ses gosses.



Tout ceci se trouvait dans le premier tome. Dans cette suite, nous avons toujours Yaqui Jed, notre métis Indien qui ressemble à Rahan en quête de vengeance, aidé par le chasseur de primes surnommé Wanted, qui y va les pieds de plombs mais qui y va quand même.



Ce que je reproche à ce deuxième tome, c’est d’être bordélique et d’aller dans tous les sens, quitte à perdre le lecteur au passage.



Comme dans « Le bon, la brute et le truand », nous avons notre chasseur de primes et le métis qui se retrouvent au milieu de la guerre de Sécession, coincés dans l’affrontement entre deux beaux-frères (véridique !) : le confédéré Henry Hopkins Sibley contre son beauf, l’unioniste Edward Canby qui est accompagné par les troupes du célèbre Kit Carson.



Ajoutons à cela les guerres Indiennes et nous avons un brol pas possible de conflits en tous genre qui semblent n’être là que pour faire durer l’histoire de vengeance un peu plus longtemps.



Je reprocherai aussi un manque de profondeur des personnages. Tout cela ressemble à de la caricature, à des images d’Épinal, à du bon gros western spaghetti où la sauce est si lourde qu’on a du mal à avaler et encore plus à digérer.



Sans le Mois Américain, je n’aurais pas relu cette saga, mais comme je n’avais chroniqué que le premier tome, j’ai eu envie de poursuivre et bien mal m’en pris… J’aurais dû relire ma propre chronique avant de commencer la relecture du tome 1.



La lie du vin étant tirée, je vais terminer le cycle de la vengeance et je passerai à du bien meilleur, comme du Blueberry, ou même du Lucky Luke et du Jerry Spring.


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Durango, tome 14 : Un pas vers l'enfer

swolfs pris par sa nouvelle

saga ( légende) confie les

dessins de Durango a Thierry girod ,lui reste au

scénario.la Durango qui

penser pouvoir renoncé

a sa vie d,aventures, reprend les armes pour venger la mort de sa compagne et de son enfant.fini la romance,

maintenant c'est a la poudre de parler.

dans cette histoire de vengeance swolfs pousse

très loin le cynisme et la

dérision,dans la plus pure

tradition des films de

Sergio Leone.
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Durango, tome 14 : Un pas vers l'enfer

Mais oui bien-sûr, il s'agit d'une bonne bande-dessinée, on passe un bon moment de détente et c'est déjà pas si mal.

Mais bon, quitte à revenir 8 ans après, pourquoi ne pas essayer d'y apporter quelque chose de différent, de casser un peu les codes du genre.

Certains diront justement que la position de la mère de famille est l'originalité du scénario mais c'est bien timide.

En résumé, il s'agit quand même bien d'un bon livre avec des vilains méchants et un gentil qui est le plus fort....

Çà, c'est pour le scénario de Swolfs.

Parce que pour les dessins de Girod, il n'y a vraiment rien à redire. Çà sent le sueur et la poussière. Un vrai régal pour les amateurs du genre.
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Durango - Intégrale, tome 4

Cette quatrième intégrale rassemble les albums 13 à 16 de la série de BD "Durango".

Elle est donc particulière puisqu'elle contient les deuxième et troisième "fins" de la série. En effet, en 1998, quatre ans après le tome 12, Yves Swolfs sort "Sans pitié", une nouvelle aventure de Durango alors que tout le monde le croyait enfin installé auprès de sa chère et tendre Célia à Nortonville à la fin de l'album précédent. Le temps de débarrasser la Terre de la présence d'un psychopathe dégénéré pédophile et cette fois c'est sûr Durango va prendre sa retraite de justicier solitaire et se faire shérif à Nortonville, sifflant pour la deuxième fois l'arrêt de la série.

Surprise, en 2006, 2008 et 2012 sortent trois nouveaux albums qui se suivent avec toujours Yves Swolfs aux commandes mais avec Thierry Girod aux dessins et Jocelyne Charrance aux couleurs. La maison d'édition a également changé puisque la série quitte Alpen Publishers pour Soleil Productions qui en profite pour rééditer tous les précédents tomes et d'en faire quatre intégrales.



Au cours de ces trois albums ("Un pas vers l'enfer", "El Cobra" et "Le crépuscule des vautours"), nous allons suivre la quête vengeresse d'un Durango encore plus sombre et impitoyable (si, si, c'est possible !) que d'habitude. Hanté par un incendie, il va traquer un par un les responsables, chacun lui indiquant avant de mourir le nom de son donneur d'ordres... jusqu'au big boss ultra-capitaliste et sans scrupules retranché dans son train en Californie.



De série de BD western spaghetti où Durango, cow-boy solitaire clinteastwoodien, sauve la veuve et l'orphelin (surtout la veuve) dans les premiers albums, le dernier cycle la transforme en western crépusculaire avec un héros taciturne cherchant par tous les moyens à se venger.



Et la série renaît une nouvelle fois puisqu'avec une nouvelle équipe dessinateur-coloriste, Yves Swolfs a sorti un dix-septième album en 2016, mais ça c'est une autre histoire...
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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

une intrigue bien ficelé.on suit l, histoire avec intérêt.

du grand spectacle.
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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

Durango poursuit la piste des hommes ayant participé au meurtre de ses proches. La cible finale est identifiée : Steiner, un homme d'affaire cynique et dénué de tout scrupule, voyageant dans un train aménagé. L'hallali est proche. Attention le cile de l'Ouest va voir voler le plomb.

Ce tome oppose l'Ouest, la liberté quelque peu anarchique, représentée par Durango, à la modernité alliée au mercantilisme, représentée par Steiner et ses sbires.

Comme d'habitude dans cette série, la construction est quasi cinématographique. Grand angles et plans rapprochés se succèdent. Avec Durango le western spaghetti se fait éternel.
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Durango, tome 15 : El Cobra

Durango a identifié dans le tome précédent un des donneurs d'ordres du massacre qui le pousse à vouloir se venger. Mais en chemin il s'aperçoit qu'un autre tueur professionnel, le Cobra, poursuit lui aussi la même cible. Vont-ils s'aider ou au contraire va t-on s'acheminer vers un duel entre spécialistes des armes à feu ?

Le western à la sauce Swolfs repart pour un tour assez musclé, plutôt réussi.
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Durango, tome 14 : Un pas vers l'enfer

Après huit années d'arrêt, durant lesquelles le pistolero justicier Durango s'est bien reposé, il est prêt à en découdre avec des dessins assurés par Thierry Girod.

Swolfs reste là pour le scénario, les cadrages des vignettes deleurent fortement influencés par Sergio Leone, mais le dessin se fait un peu moins dans l'action, moins vif, même si à sa façon Girod s'approprie totalement l'univers de Durango avec un magnifique graphisme.

La transition au niveau du dessin est donc assurée, mais côté scénario on se limite à une simple vengeance, Durango poursuivant de sa pétoire les meurtrier et ceux qui les ont actionné pendant cet épisode et les suivants.
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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

Le crépuscule du vautour est l’occasion pour le virtuose du Mauser c96 de côtoyer enfin ses frères rouges. À l’opposé d’un Blueberry qui cultivait les amitiés indiennes, Durango semblait ne jamais devoir croiser leurs routes. C’est désormais chose faite et il est heureux que son retour perpétue un genre qui a récemment perdu l’un de ses pairs les plus illustres.


Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Durango, tome 16 : Le Crépuscule du vautour

Lors de ce seizième tome, la route du célèbre héros au Mauser C96 croise celle des indiens. Aux abords d'un lac, deux géomètres sont en effet lâchement assassinés par des indiens Shoshones, qui font tout pour que les Washos soient soupçonnés du meurtre. C’est évidemment compté sans la présence d’une jeune indienne qui doit sa survie à l’intervention providentielle de Durango...



Notre cow-boy solitaire se retrouve ainsi embarqué en plein milieu d’un conflit concernant l’exploitation du lac. Dans cette petite ville de l’ouest américain, notre ami doit donc faire face à des hommes qui n’hésitent pas à soudoyer, menacer et assassiner pour arriver à leur fin. Ce seizième volet propose également la conclusion de la quête vengeresse de Durango, entamée il y a deux tomes. Après avoir affronté le Cobra, notre héros au célèbre pistolet automatique allemand est en effet sur la piste du sinistre Steiner. Au fil des pages, le face-à-face entre les deux hommes se profile, faisant progressivement monter la tension, jusqu’au final tant attendu.



Yves Swolfs profite également de ce récit qui oppose progrès, expansion et profit au respect de la nature et des autochtones, pour pointer du doigt les dérives capitalistes actuelles. Graphiquement, Trierry Girod ("Wanted") restitue parfaitement l’ambiance et les paysages du Far West et propose une galerie de personnages aux visages marqués par la dureté de leur environnement.



Un western spaghetti classique mais efficace !

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