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Citation de Nastasia-B


L'article d'un journal libanais donne au scandale une nouvelle ampleur. On y découvre un aspect jusque-là tenu secret de l'Entreprise conduite par North : vers 1983, faisant face à une vague d'enlèvements de citoyens américains au Liban alors en pleine guerre, les États-Unis avaient sollicités les services de la République islamique d'Iran, alors même que celle-ci faisait office d'ennemi juré de l'administration Reagan, au même titre que l'U.R.S.S. ou la Libye du colonel Kadhafi. Un accord avait été trouvé sur la base de la vent secrète de missiles à l'Iran, alors en pleine guerre contre l'Irak de Saddam Hussein, pourtant soutenu officiellement par les États-Unis. Dans un premier temps, Israël, autre ennemi juré des Iraniens, a joué les intermédiaires pour des livraisons qui ont commencé en août 1985. C'est tout un réseau de marchands d'armes douteux qui a assuré les opérations sur le terrain, appuyé par un réseau non moins suspect de généraux américains en retraite et d'agents de la CIA. L'échec d'une opération en novembre 1985 a conduit à la prise en main directe de la logistique par les États-Unis. Des otages ont bien été libérés en échange, mais remplacés par d'autre entretemps. Le lien entre les deux affaires est simple : une partie des bénéfices engrangés par la vente de missiles, assez réduite d'ailleurs, devait être attribuée aux Contras. Le Contragate devient l'Irangate, à côté duquel le volet propre aux Contras semble négligeable.

L'EMPIRE ET SES OMBRES : Contragate.
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