AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thomas Humeau (32)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


13m28

Un groupe de jeune fait une fête dans un appartement parisien, tensions, passions, et une bagarre éclate sur la terrasse de toit, un des gars tombe… à l’eau. 13m28, c’est la hauteur à laquelle l’eau est montée pendant leur soirée. le récit va devenir fantastique, post apocalyptique, rempli de monstres en tous genres. Mais la particularité de cette bande dessinée vient avant tout de sa conception. C’est un cadavre exquis, 21 artistes se succèdent en proposant 8 pages chacun, et construise une histoire post-apocalyptique, fantastique avec des personnages complexes, des idées farfelues. L’alchimie entre les différents styles, aussi bien graphique que narratifs fonctionne pour donner un récit cohérent, alors que les styles et même les tons sont souvent très différents, voire opposés. Evidemment, j’ai mes préférences dans les différentes propositions, j’ai un faible pour les plus psychédéliques, Mammouth et le duo Wouzit et Eska, J’ai beaucoup aimé le travail sur les personnages par Leonie et Thomas Gilbert, Schmoll, Raphael B., Thomas Mathieu; Maud, Thomas Humeau, Jules, Peerlipo, Mary Pumpkins… et surtout Nicolas Pitz avec son récit autour du personnage d’Andrès, beau et pathétique. Je suis moins convaincu par les récit humoristiques, plus anecdotiques, mais pas inintéressant. Certains proposent des passages plus centrés sur le graphisme, si je ne suis pas vraiment emballé par Akalikoushin, je le suis beaucoup plus par Mhat. L’ensemble a tout de même été dirigé et corrigé pour maintenir une cohérence et un fil directeur, par l’édition et Raphaël B. qui introduit et conclut le récit. Le tout tient la route, et l’écriture à plusieurs mains donne des points de vues différents, de la même manière que les personnages vivent tous quelque chose de différent. La lecture n’est absolument pas hachée, on n’a pas l’impression de passer du coq à l’âne et j’en suis ressorti passionné par l’histoire et curieux de pouvoir un jour continuer à découvrir tous ces prometteurs et talentueux créateurs.
Commenter  J’apprécie          250
Vivre dessous

Sous la direction de Thomas Cadène, voici une bande dessinée sous forme de cadavre exquis, avec les jeunes auteurs des éditions Manolosanctis. Il y avait déjà eu 13m28 l’année précédente (2010), voici un nouveau récit de fin du monde, mais pas d’inondation, cette fois-ci, ça sera par le feu. J’ai trouvé cette seconde couvé plus homogène dans la qualité, mais aussi plus anecdotique dans les récits, ils font tous de 6 à 8 pages, et ne prennent pas le temps d’approfondir, mais ils offrent un panorama de jeunes créateurs inventifs, originaux et modernes. Ils sont 22 artistes, depuis, ils ont fait leur chemin, certains avec succès, comme Timothée Le Boucher, Terreur Graphique ou Thomas Cadène, j’était content de retrouver les trop rares Wouzit, Mhat et Maud, et j’y ai fait quelques découvertes intéressantes, Aleksi, Gray Mael, Guillaume Penchinat et Alexandre Arlène. Ils ont tous réussi à créer une ambiance sur le thème général, à créer un univers qui leur est propre, souvent en jouant sur le caractère intimiste de leurs histoire, et tout en offrant une cohérence d’ensemble qui finit par donner une certaine force à cette œuvre malgré l'éclectisme des styles. C’est, à l’image de 13m28, une réussite, dommage que Manolosanctis n’ait pas survécu, le courage éditorial ne paie pas..
Commenter  J’apprécie          180
Le joueur d'échecs (BD)

Une adaptation du roman de Stefen Zweig en BD assez réussie. Le jouer d'échecs nous plonge sur un paquebot où le champion de monde d'échec passe quelques jours. Il va rencontrer par la fille du capitaine, monsieur B, un as des échecs et qui a un mystérieux passé.

Contente d'avoir pu redécouvrir ce classique de la littérature via la BD de Thomas Humeau.
Commenter  J’apprécie          140
Le joueur d'échecs (BD)

Une fois n'est pas coutume, je vais expliquer les trois étoiles accordées à ce travail de Thomas Humeau, qui adapte ici un texte majeur de Stefan Zweig.

J'ai d'abord pensé mettre moins, parce que la liberté prise par rapport au texte d'origine - dont j'ai ceci étant peut-être une mémoire défaillante - m'a un peu décontenancé. J'ai assez peu compris le personnage d'Emma, l'exploration des entrailles du paquebot jusque dans la salle des machines, ou encore l'hydravion de Czentovic comme son côté extrêmement prétentieux ou hautain. Pour ce dernier point, ça n'était pas un aspect qui m'avait marqué à ce point dans le texte de Zweig.

Alors pourquoi trois étoiles ? D'abord parce que l'on retrouve malgré tout l'essentiel de la trame narrative, et que l'atmosphère de tension, la folie qui en émane sont très bien rendues par Thomas Humeau. Je pense en particulier à B. Tant sur le bateau que dans sa geôle. B. qui, à de nombreuses reprises dans le dessin, se voit privé de sa bouche. Et puis parce que les trois enfants de la famille, lecteurs ou non - l'un y est même plutôt, disons, hermétique ? - ont été happé par l'histoire, subjugué même, qu'ils en ont l'envie de lire le texte d'origine, et que cette adaptation a été l'occasion de beaux moments d'échange en famille.

Rien que pour cette raison, merci messieurs Humeau et Zweig !
Commenter  J’apprécie          100
Printemps noir

Cuba, Printemps 2003. Une vague d’arrestations touche près de 75 dissidents cubains. Parmi eux, des journalistes, des défenseurs des droits de l’Homme et des militants politiques. Alejandro González Raga est l’un de ces hommes, il sera condamné à 14 ans de prison ferme.



Pour avoir milité en faveur de la démocratie, pour s’être rapproché du Parti Chrétien Démocratique cubain, pour avoir été en contact avec des agences de presse internationales et s’être battu pour que la répression cesse… le Gouvernement lui a réservé la prison où l’attendaient les maux réservés aux détenus : malnutrition, sévices, humiliations…



« … son parcours est à la fois « banal » et extraordinaire. Banal parce qu’il n’est pas le seul à subir la répression et extraordinaire parce qu’ils ne sont pas si nombreux à oser parler, s’opposer et dénoncer » (extrait Quatrième de Couverture).



Contre toutes attentes, une alternative sera cependant proposée à Raga ; début 2008, Alejandro est convoqué par le Directeur de la prison qui lui annonce « tu es là parce que l’on t’accorde la liberté extra-pénale. Soit tu pars en Espagne, soit tu restes prisonnier. Tu as le choix ». Le militant opte pour l’exile « mais pour moi, cela n’a jamais été et ne sera jamais une libération. Une libération aurait signifié rentrer chez moi dans un pays libre ».



-



Maxence Emery « est un touche à tout, globe-trotter, épris de grands espaces et de photographie » peut-on lire sur la jaquette intérieure de l’album. Auteur engagé, nous avions déjà pu nous sensibiliser à son travail de photographe dans Hosni et Faire le Mur puisqu’il a réalisé les clichés présents dans ces albums de Maximilien Le Roy. Il a également participé au Collectif Gaza paru en 2009.



En 2009, il rencontre Alejandro González Raga par l’intermédiaire de Reporters sans Frontières. Il décide de raconter son parcours et s’associe avec Thomas Humeau (il a collaboré à l’album 13m28 et réalisé Desert Park, deux albums parus en 2010 chez Manolosanctis).



Nous en sommes en présence de deux auteurs qui se sont déjà risqué au pari de l’édition et cela se sent fortement dans la construction de cet album. Il y a un bon équilibre entre une voix-off qui alterne les réflexions du héros et des éléments plus didactiques (contexte historique, données démographiques, courant politique…) et les dialogues plus dynamiques. Le lecteur passe naturellement entre passé et présent, aidé en cela par la composition graphique intègre régulièrement des photos d’archives au milieu des illustrations de Thomas Humeau.



Le scénario se concentre essentiellement sur le témoignage de Raga. Il revient dans un premier temps sur son enfance (souvenirs de la Révolution cubaine, de ses années à l’Ecole Militaire Camilo-Cienfuegos, des prémices de l’Embargo américain de 1962…). Le narrateur dénonce les agissements d’un corps politique corrompu, soutenu par le bloc soviétique. Raga se fait le porte-parole d’un peuple opprimé et cherche à comprendre comment la Révolution cubaine a pu en arriver à de telles dérives… et finalement reproduire presque à l’identique le système qu’elle était parvenu à combattre.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          90
Le joueur d'échecs (BD)

L'auteur Thomas Humeau a librement adapté le dernier roman de l'écrivain autrichien Stefan Zweig avant son décès. Le résultat est plutôt remarquable. Il est en effet question d'un champion d'échecs qui se retrouve sur une croisière d'un paquebot transatlantique en 1947. Il va devoir affronter un illustre inconnu qui réussit à le mettre en échec au milieu de la haute bourgeoisie et des journalistes.



Comment cet inconnu a pu réussir à battre le champion du monde ? Quel est le secret qu'il cache ? On aura les réponses et elles seront d'une grande brutalité dans l'explication. Certes, les nazis ne sont pas loin et la folie non plus. On sera néanmoins captivé de bout en bout. Pourtant, la fin ne m'a pas trop convaincu. Je m'attendais sans doute à autre chose.



On sera assez loin de la BD typiquement commerciale. J'invite les lecteurs à découvrir ce joueur d'échecs pas comme les autres. A vous de jouer !
Commenter  J’apprécie          70
Printemps noir

Certes, il y a eu le printemps arabe mais également le printemps noir en 2003. Je ne le connaissais pas car il est passé totalement inaperçu au moment où Georges Bush menait sa croisade pour la liberté en Irak (les mauvaises langues diront que c'est pour le pétrole). Ce récit historique a pour cadre Cuba et on découvre l'envers du décor de la carte postale. Certes, il y a eu la révolution menée par Fidel Castro au nom du peuple. Néanmoins, on a remplacé une dictature de droite par une dictature de gauche. Ce sont finalement toujours les mêmes qui en profitent et le peuple qui trinque...



Le printemps noir est une répression politique menée par le régime cubain contre ses dissidents. Il faut dire que les gens aspirent à la liberté de circulation ou de parole. Or, Cuba lutte férocement contre ces valeurs en présentant le monde occidental comme son principal ennemi. Nous allons partager le combat d'un cubain ordinaire à savoir Alejandro Gonzalès Raga qui fut dans sa jeunesse abreuvé par la propagande de ce régime.



Amnesty international a joué un rôle dans cette crise afin de dénoncer les violations des droits de l'homme à commencer par le délit d'opinion. Elle est également associée à ce projet de bd. Il est vrai que je partage totalement les valeurs d'Amnesty et que je suis résolument dans le camp des occidentaux et contre toute forme de dictature communiste. La bd est tout à fait correcte malgré un dessin qui laisse parfois à désirer.



J'espère qu'un jour les habitants de cette île connaîtront la liberté sous toutes ses formes. Le blocus est sur le point de céder après 50 ans car les choses semblent évoluer favorablement depuis la retraite de Fidel Castro. Bref, ce témoignage a le mérite de restituer les choses telles qu'elles sont.
Commenter  J’apprécie          62
Desert Park

Ce récit est incontestablement un peu faible au niveau de l'intrigue. On devine dès le départ le genre de drame qui arrive dans un lieu certes un peu original que celui d'un parc aquatique dévasté par une grosse tempête.



Lorsque le drame arrive, on ne comprend pas très bien ce qui se passe réellement car il y a arrêt sur image. On ne comprend pas non plus la culpabilité du personnage principal qui semble revenir sur ses pas comme pour faire une espèce de pelerinage. Il y a des effets d'hallucinations qui ont maintes fois été développés sur ce genre de roman graphique. Cela lasse à la longue.



Il reste néanmoins une bonne ambiance de mal-être. Il ne faut pas avoir le vertige...
Commenter  J’apprécie          50
13m28

Cette oeuvre, tirée d'un collectif dont chacun fait un petit bout, aurait certainement mérité mieux. L'intrigue liée à cette immersion paraît tout à fait originale. Cependant, il manque le suspense en graduation voir les explications pour rendre le tout crédible. Quand la vague déferle, il y a juste une panne de courant pour nous prévenir du phénomène. C'est beaucoup trop léger et peu convaincant.



Et puis, il y a cette espèce d'expérimentation graphique qui va partir dans tous les sens (d'où sortent tous ces monstres ?). Il n'y aura aucune linéarité dans cette histoire. Il s'agit avant tout d'une aventure participative réunissant plusieurs auteurs : 20 micro-récits de 8 pages. Le point noir sera véritablement le manque de cohérence pour laisser libre la créativité de chacun...
Commenter  J’apprécie          50
Le joueur d'échecs (BD)

Lorsque j'ai aperçu cette BD sur Livraddict et Babelio, j'ai été de prime abord très intriguée car j'avais adoré le roman de Stefan Zweig (si vous ne l'avez pas lu, honte à vous ! Rattrapez-vous !) et j'avais peur du résultat sur le support BD. Je l'ai donc cherché et trouvé dans ma bibliothèque. Je l'ai lu et j'ai quand même été un peu déçue : on ne retrouve pas tous les ingrédients du roman. Je n'ai pas ressenti les mêmes émotions que celles que j'avais pu avoir pendant ma lecture du chef d'oeuvre de Zweig. Même si la BD est plutôt bien, elle n'arrive pas à la cheville de l'oeuvre originelle.
Lien : http://www.mespetitscarnets...
Commenter  J’apprécie          50
Le joueur d'échecs (BD)

Huis-clos échiquéen fort improbable au graphique surréaliste et aux couleurs faussement naïves, Le joueur d'échecs stigmatise l’ambiguïté d’un monde où se confrontent l’exaltation à créer et la froideur méthodique à éliminer.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          50
Printemps noir

biographie d'un homme, d'un peuple, d'un pays, les combats successifs pour la liberté, les arrestations arbitraires,les mauvaises condition de détention, la vie décidée par et pour le gouvernement, sous surveillance constante, monnaie d'échange contre des faveurs accordées à l'Etat il devient exilé en Espagne mais pas libre puisque loin de son île et nouvelles conditions de vie difficile dans ce nouveau pays.
Commenter  J’apprécie          40
Vivre dessous

Depuis quelques temps, quelques années déjà, un nuage inquiétant nuage rouge flotte au dessus de la croûte terrestre, à 5 km d'altitude. Et le nuage - appelé parfois "la flaque" - s'étend, se distend, s'épaissit. Certains vivent avec, d'autres tentent de le fuir. Les scientifiques n'ont pas clairement statué sur la dangerosité des gaz qui le composent, mais ça sent la fin du monde. Un groupe d'amis se retrouve à la montagne, à une altitude supérieure au nuage.



Thomas Cadène, auteur de la série Les Autres Gens, a orchestré ce projet audacieux. Autour d'un récit d'apocalypse réaliste, il a voulu férérer un grand nombre de dessinateurs (20 au total !), chacun responsable de mini scénario. L'idée de "Vivre dessous" ne serait pas loin de celle d'un cadavre exquis. On retrouve nos personnages dessinés de la main de différents artistes, et la même gymnastique que pour la lecture des Autres Gens se fait. Cependant la lecture est un peu plus complexe, les styles graphiques et narratifs même étant très variés.



Une belle idée pour un album à l'ambiance inquiétante mais aux qualités visuelles inégales. Cependant de tels projets ont le mérite de faire connaître de jeunes talents, et de féréder autour d'un scenario, d'entreprendre une unité à partir d'une foule de personnalités artistiques, via un concours lancé sur le web. Hélas, les éditions Manolosanctis ne sont plus.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
Commenter  J’apprécie          40
Desert Park

Reçu grâce à Masse critique. :-)



De même que mon prédécesseur critique, j'ai un avis mitigé sur cette BD. Je précise d'emblée que je suis très amatrice de BD, et que le dessin a une importance majeure pour moi dans ce domaine. Or le style de Thomas Humeau n'est pas franchement celui qui me plaît, je suis nettement plus sensible à des styles d'aspect plus travaillé comme ceux de Boiscommun, Bourgeon, Loisel ou Tardi (entre autres !), même si un De Crécy ou un Larcenet me plaisent bien dans ce que je qualifierais de style "imprécis". Bref, tout ça pour dire que l'aspect n°1 à mes yeux n'est pas vraiment convaincant.

Pour autant, j'ai noté plusieurs éléments "techniques" positifs : une utilisation intelligente des couleurs, qui permet de créer des ambiances spécifiques ; découpage, cadrages efficaces et plaisants à suivre ; le dessin est expressif.



Quant à l'histoire, elle est à mon sens relativement classique ; j'ai trouvé le "douloureux passé" qu'il va falloir "se résigner à affronter" prévisible. Cela n'empêche pas de prendre plaisir à suivre les personnages et le déroulement de l'histoire. Pour ma part, j'ai bien aimé l'ambiance angoissante, l'atmosphère post-catastrophe et en même temps annonciatrice de malheur ; le côté souvenir de vacances & d'enfance est bien rendu aussi.



Au final donc, pas mal de qualités ; dommage que je n'aie pas plus accroché au dessin, ça aurait pu être un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          40
Le joueur d'échecs (BD)

L'adaptation BD du célèbre Joueur d'échecs de Stefan Zweig est une belle réussite, j'en attendais d'ailleurs beaucoup. Les dessins mettent parfaitement en images les pensées et souvenirs de B. La trame de l'histoire est respectée et la folie de B et de Czentovic reflète bien le côté dramatique du récit en entrainant le lecteur dans une bulle psychique assez surréaliste et dans la grande Histoire, celle de la seconde guerre mondiale. Chacun d'eux tirant leur génie aux échecs de leur histoire personnelle.

La couverture de l'album présente les personnages principaux agrémentée de pièces d'échec, et présente également les tons utilisés dans l'album, les couleurs pour le moins sobres, pour raconter la folie. J'ai trouvé un petit côté rétro aux traits de Thomas Humeau que l'on distingue davantage sur le personnage de Czentovic.



Une adaptation assez fidèle au roman qui m'a beaucoup plu, je tiens d'ailleurs à remercier les éditions Sarbacane pour cette lecture.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          31
13m28

le principe est amusant. comme une sorte de cadavre exquis, sous la direction d'un auteur. On connaissait Paris sous le sable, voici Paris inondée.
Commenter  J’apprécie          30
13m28

2010, un siècle après les grandes inondations de la Seine, une brutale montée des eaux submerge Paris : en une nuit, les eaux ont atteint le quatrième étage des immeubles hausmaniens. Victor et ses ami(e)s, réunis pour fêter son retour et la soutenance de sa thèse sur les phénomènes quantiques se retrouvent entraînés dans d'étranges aventures peuplées de monstres marins et antédiluviens. Manolosanctis est une maison d'édition participative spécialisée dans la bande dessinée. Le principe est l'utilisation du Web pour la conception de BD, expérimentale, interactive et collaborative, et la diffusion en ligne, avec publication papier éventuelle au choix des lecteurs.

Pour 13m28, une trame générale (le lieu et l'élément déclencheur) et des fiches de personnages étaient proposées : à partir de quelques planches mises en ligne par Manolosanctis, un concours invitait des auteurs-internautes à créer une histoire en lien avec le thème principal.

Le choix des meilleures perspectives scénaristiques est revenu à RaphaëlB, l'auteur du synopsis et coordonnateur du projet qui pouvait également intervenir pour garantir une cohérence à l'ensemble. Voir ses premières planches.



Le résultat, un récit fantastique co-écrit par vingt jeunes auteurs de la scène BD française, est assez inattendu, une sorte de " cadavres exquis " où chacun apporte sa manière et son imaginaire mais où l'histoire réussit à suivre son cours puisque les personnages (Victor, Andrès, Marc, Clémence, Pierre, Jeannette, Boris, Eiko...) se retrouvent à divers moments de leur vie et évoluent face une situation de stress avec leur caractère et leurs priorités.

Parmi toutes les participations, j'ai particulièrement remarqué l'originalité ou la qualité prometteuse de certains épisodes : Mary Pumpkins, Akalikoushin (remarquable technique au lavis) ou Mhat.

Ensuite, il faut accepter dans un tel projet de moins apprécier, voire de ne pas du tout accrocher avec quelques séries (mais 8 pages, même si cela interrompt le cours du récit, ce n'est pas beaucoup - alors qu'au contraire c'est parfois trop peu !)
Commenter  J’apprécie          30
Desert Park

David est au volant de sa voiture. Il se rend à une rendez-vous qu'il a sans cesse repoussé et qui va le replonger dans ses souvenirs d'enfance.

Dix ans plus tôt, il se rend dans un centre de vacances avec ses parents. Mais le site a été touchée quelques jours plus tôt par une tempête qui a quasiment tout balayé sur son passage. Du coup, le site a un aspect apocalyptique. La plupart des vacanciers ont annulé leur réservation. Si bien qu'ils ne sont que quelques familles à se retrouver sur le site. David va faire la connaissance de 4 autres adolescents de son âge : Jules, Benoît et Maria les enfants du directeur du parc et celui que tout le monde surnomme l'américain qui est en fait un touriste hollandais. Les 5 adolescents vont passer leur vacances ensemble à s'occuper comme ils le peuvent. Très vite une rivalité va naître entre Jules et David, ceux-ci n'étant pas insensible à la jeune Maria. Une rivalité qui va vite devenir malsaine ...

L'ambiance de cette bande dessinée est assez étrange voire dérangeante. Il y a comme une impression de fin du monde. Une ambiance dans laquelle le lecteur sent qu'une catastrophe va arriver.

Côté dessins, je dois dire que je ne suis pas du tout habituée à ce type de coup de crayon et que je n'ai pas été conquise.

Sans dire que j'ai détesté cette bande dessinée, je ne peux pas dire que je l'ai vraiment aimée non plus. Une impression de lecture en demi teinte.
Commenter  J’apprécie          30
Vivre dessous

J'ai pris cette bande dessinée dans une petite librairie de livres d'occasions.

Je l'ai acheté car j'aimais cette idée de partage et de voir autant de personnes présentes pour un seul et même projet.

Je trouve ça chouette de réunir plusieurs dessinateurs, scénaristes. J'ai aimé certains graphiques, d'autres moins. Tout comme j'ai aimé certaines histoires et d'autres moins évidemment.

J'ai trouvé intéressant de voir que chacun a une vision du '' fin du monde '' différente et propre à lui-même.



C'est un peu frustrant de voir qu'il n'y a pas de finalité. J'entends par là que je trouve dommage qu'il n'y ait pas de liens regroupant toutes les histoires mais je suppose que ce n'était pas le but non plus.

On retrouve certains noms de personnages dans certaines histoires aussi.



Même en lisant la préface, je n'ai pas compris pourquoi il y avait des % en haut des pages qui différait à chaque histoire.



En tout cas j'ai pu voir quels genre de dessins et histoires j'aimais ! C'est un livre que je conseille si vous souhaitez découvrir des auteurs / dessinateurs !

Commenter  J’apprécie          20
Le joueur d'échecs (BD)

Cette adaptation libre du roman autrichien éponyme se lit d'une traite!



C'est l'histoire d'un champion d'échecs qui croise le chemin d'un mystérieux jeune homme juif nommé Docteur B. Ce dernier éveille les soupçons de la Gestapo en battant sur l'échiquier, et devant les yeux de tous les passagers du paquebot transatlantique qui était en route pour l'Argentine, le plus expérimenté des "pousseurs de bois".

Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Thomas Humeau (119)Voir plus

Quiz Voir plus

quiz de l'attaque des titans

comment s'appelle le personnage principal du manga

Reiner
harry
Eren
Arold

10 questions
81 lecteurs ont répondu
Thèmes : quizz , manga adulte , titansCréer un quiz sur cet auteur

{* *}