Ma grand-mère Isabelle savait parler de la mort. Ma mère n'était pas de cet avis, mais moi j'aimais qu'Isabelle me parle de la mort, la voix un peu plus grave que d'habitude, avec de mélange d'honnêteté et de désinvolture qui me donnait l'impression d'être un enfant spécial. Grâce à elle, j'étais un enfant qui connaissait la mort. J'étais un enfant philosophique.