AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thomas du Caju (12)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

La France avait ses enfants qui font la résistance sous forme d'une série BD. Nous voilà avec la version bolchevique durant la Seconde Guerre Mondiale. Il faut se rappeler qu'une bonne partie de la Russie a été subitement envahie par les troupes d'Hitler dans ce qu'on a appelé l’opération Barbarossa.



Cette opération de guerre a débuté le 22 juin 1941. Il s'agit également de la plus grande invasion de l’histoire militaire en termes d’effectifs engagés et de pertes. 4 millions de soldats de l'Axe envahissent le territoire soviétique. On sait que l'avantage sera à la Wehrmacht au début de cette offensive avant de s'inverser au cours du temps.



Nos 4 héros (trois garçon et une fille) vont vivre de plein fouet cette invasion. Ils seront à nouveau à Leningrad où un terrible siège se prépare. Évidement, les événements vont mettre leur amitié à rude épreuve.



Là encore, le graphisme réaliste et très soigné convient parfaitement à ce type d'histoire. La couverture de ce premier tome est de toute beauté. La mise en case est des plus dynamiques. J'ai également apprécié la colorisation. Les décors architecturaux de la belle ville de Leningrad (Saint-Pétersbourg) sont magnifiques.



Certes, il y a une partie assez romancée pour les besoins du récit mais les références historiques ne manquent pas pour comprendre comment cela s'est passé. J'ai également admiré le fait que certains personnages ne sont pas dupes de ce qui se passait réellement dans cette dictature communiste.



Ce n'est que le premier tome et le siège de cette ville va durer 3 ans en faisant plus d'un million de morts notamment de famine. A noter que Leningrad est la ville où est naît un certain Vladimir Poutine qui terrorise actuellement le monde en promettant de dénazifier. On pourra trouver dans cette lecture certains éléments qui permettent d'expliquer en partie le sens de sa pensée aussi tortueuse soit-elle.



Bref, une série à suivre !
Commenter  J’apprécie          540
Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

Léningrad. Janvier 1962.

La salle est comble pour assister à la représentation de la Symphonie n° 7 de Chostakovitch, intitulée… Léningrad !

Soudain… Un coup de feu dans les coulisses ! Un policier tient en joue une espèce de clochard. Une arme git sur le sol à ses pieds. le Premier Violon, Madame Alexandrovna accourt. Elle n'a pas le temps de voir le visage de l'agresseur qui est emmené au commissariat où il prétend s'appeler Vasili Ivanovitch Chapayev… Difficile à croire pour la commissaire qui l'interroge que cet olibrius qui pue à lui tout seul autant qu'une porcherie puisse porter le nom de l'un des plus illustres héros de l'Union soviétique !

Cependant, la commissaire est bien plus intelligente que ce à quoi on pourrait s'attendre dans un commissariat soviétique. Elle lui demande de raconter son histoire.

Ils étaient trois garçons et une fille…



Critique :



Jean-Claude van Rijckeghem, au scénario nous entraîne à Léningrad en compagnie d'un quatuor aux origines variées : Maxime, le fils d'un membre éminent du Parti communiste, Pyotr, dont le père est un écrivain, et la mère une guide de musée, Grygori, qui a vu son père pilote être fusillé pour avoir critiqué l'état lamentable de son avion, et puis, celle qui tient l'église au milieu du village et dont ils sont tous amoureux, Anka, fille de musicien et excellent violoniste elle-même. Ces quatre amis, en compagnie d'autres enfants, reconstituent des combats entre les Romanov et les soviets. Lorsque la guerre arrive, ils sont envoyés dans une colonie avec des centaines d'autres enfants pour éviter la guerre. Très vite, il leur faut fuir car les Allemands ne sont plus très loin. A partir de là, ils vont aller de drame en drame jusqu'à se retrouver à Léningrad assiégée d'où ils étaient partis pour se mettre à l'abri.



Les dessins de Thomas de Caju sont toujours aussi beaux et la mise en couleurs est parfaitement réussie.



Pour les férus d'histoire, il y a des invraisemblances dans le scénario, mais qu'importe ! Alexandre Dumas s'en est-il tenu aux faits historiques pour écrire « Les trois mousquetaires » ? Ceci est une fiction et doit être lue comme telle. Ce n'est pas une série historique rigoureuse. Si c'est cela que vous cherchez, passez votre chemin.



L'aventure devrait plaire à un large public, et aux jeunes en particulier.

Commenter  J’apprécie          292
Betty & Dodge, tome 3 : Otage au Kent

10 février 1938. Hamble-le-Rice, sud de l’ANGLETERRE.



Mon fiancé, le lieutenant Mortimer se livre à l’essai d’un prototype d’un avion de chasse révolutionnaire, le Spitfire. Je suis ses essais depuis l’aérodrome d’où il a décollé. A 20 .000 pieds, il tente un piqué, le moteur cale… Vais-je déjà perdre mon fiancé alors que je viens à peine de le retrouver ?

Heureusement, Harry est un pilote hors-pair et il réussit à rependre le contrôle de l’avion juste avant qu’il ne se crashe en mer ! Nous allons enfin pouvoir organiser notre fête de fiançailles ! … C’est sans compter sur cet odieux photographe américain, ce Dodge…





Critique :



Voici déjà le 3e tome des aventures de Betty et Dodge des scénaristes flamands Pat Van Beirs et Jean-Claude Van Rijckeghem. Comme dans les deux premiers tomes, les péripéties s’enchaînent et pour invraisemblables qu’elles soient, elles sont agréables à suivre. Les deux Belges rendent la vie impossible à cette pauvre Betty en lui gâchant toute opportunité de mener une vie pépère ! Mais en tant que lecteur, je ne m’en plaindrai pas !



Les dessins des personnages ne plairont pas à tout le monde, mais les décors sont de toute beauté, quant aux engins mécaniques, ils sont tout simplement exceptionnels ! J’apprécie le travail de Thomas Du Caju. Je suppose que la mise en couleurs est également de lui et c’est vraiment là l’un des principaux points forts de cette série. Dans cette album-ci, le brouillard joue un grand rôle, et l’on ne peut qu’y croire quand on voit le traitement de ces images.

Commenter  J’apprécie          260
Betty & Dodge, tome 1 : Meurtre à Manhattan

Rye. Côte sud de l’Angleterre. 11 novembre 1937.



En ce jour de commémoration de la fin de la Grande Guerre, je me trouvais à l’église avec l’homme de ma vie, Harry Mortimer.



Sortis du lieu de culte, je l’interrogeais à propos des risques de guerre avec ce fou-furieux d’Adolf Hitler, lorsqu’il sortit d’une poche une petite boîte avec une jolie bague de fiançailles ! J’étais folle de joie et j’avais envie de champagne. Mes parents devaient arriver dans une heure, cela nous laissait le temps de nous précipiter au pub du coin pour fêter cela…



Je ne m’attendais pas à ce que j’allais y apprendre de la bouche d’un mendiant, soldat revenu amputé de la guerre… Mon père n’était pas mon père ! Ma mère était tombée enceinte de l’homme qu’elle aimait, un physicien allemand, Heinrich von Aschenbach. Il voulait l’emmener en Amérique car les Allemands n’étaient plus les bienvenus en Angleterre, ils étaient en pleine Grande Guerre. Ma mère n’a pas voulu, alors pour éviter le scandale…





Critique :



Pat Van Beirs et Jean-Claude Van Rijckeghem réalisent ici un scénario, j’allais dire un film, très mouvementé, où les scènes d’action se déroulent à du cent à l’heure. Le premier album n’est qu’une mise en appétit… puisque l’histoire est loin de se conclure !



Thomas du Caju a un trait très dynamique qui convient bien à la série. Ses décors sont très recherchés et contribuent à nous plonger dans l’immédiate avant-guerre dans le sud de l’Angleterre et à New York. J’ignore si c’est lui qui a fait la mise en couleurs, mais elle est très réussie. Seul bémol, certains personnages ont un physique assez similaire. En dehors du fait qu’ils ne portent pas les mêmes habits et que Dodge est plus mal coiffé, peu de choses le distinguent de Harry Mortimer.



Une histoire classique mais agréable à lire et surtout à regarder.

Commenter  J’apprécie          220
Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

Cette BD prenant comme sujet la seconde guerre mondiale en URSS et ses conséquences est abordée par le biais de l'enfance, et, de fait, les personnages assez caricaturaux, le côté assez manichéen de l'intrigue, et le style des dessins, destinent ce récit plus aux jeunes qu'à un lectorat adulte.

Quatre gamins sont réunis dans un camp de vacances soviétique à l'été 41. Il y a là le fils d'un dirigeant du parti à Leningrad, le fils d'un pilote d'avion exécuté pour avoir osé critiquer l'ancienneté de son appareil, le fils d'un écrivain, et celle qui les unit et les rabiboche, Anka, fille d'un violoniste. Lors du bombardement par l'aviation allemande du train qui devait les ramener avec toute la colo à Leningrad, ils font preuve de courage et dévient les bombardements, avant de se retrouver derrière les lignes allemandes.



Le flash-back du début n'apporte rien à ce tome; il n'est là que pour anticiper le développement de l'histoire dans les albums suivants. Un biais quelque peu inutile, car, en plus, les scènes d'arrestation et d'interrogatoire en 1964 qui en découle semblent particulièrement « gentilles » au regard des procédés soviétiques de l'époque.

De même, pour nous montrer la bonne ambiance entre la petite bande, les auteurs nous rejouent la guerre des boutons, version soviétique évidemment. Je doute que quiconque ait jamais brandi le drapeau des Romanov dans l'Union Soviétique de 1941 – même pour rire…

Les scènes sans crédibilité se succèdent avec une mention spéciale à la traversée par le véhicule militaire capturé par les gamins d'un groupe de chars allemands. Boum, n'en jetez plus. Je me rends … Comme je le soulignais en introduction, cette BD permettra aux plus jeunes de se remémorer un peu leurs cours d'histoire et ce que fut la seconde guerre mondiale et le régime soviétique. C'est déjà ça.
Commenter  J’apprécie          170
Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

Leningrad, 27 janvier 1962.



En plein concert de la symphonie "Leningrad", un homme interromp la représentation d'un coup de feu. Il est immédiatement mis hors d'état de nuire et emmené par la police soviétique pour interrogatoire.



Lors de cette audition, le suspect, enfin, le coupable, dit s'appeler Vasili Ivanovitch Chapayev, tout comme le héros national de la révolution d'octobre.

Contre un bol chaud de brotsch et une tasse de café, il veut cependant bien raconter son histoire.



Celle-ci nous ramène en 1941, à l'été quand les Allemands s'apprêtent à mener l'offensive sur la ville de Leningrad.



Les autorités soviétiques décident d'éloigner les enfants, et de les envoyer dans un endroit plus sûr à la campagne, dans les fermes de la région de Lychkovo en juillet.

Ils seront à l'abri et pourront aussi donner un coup de main aux récoltes et autres travaux de ferme.



Mais la région va rapidement être investie par des parachutistes allemands, suivis de divisions blindées, il faut fuir la région au plus vite.



Rassemblés à la gare, les enfants prennent place à bord de trains, mais rapidement, c'est le chaos, la Luftwaffe bombardant le nœud ferroviaire, ce ne seront pas moins de deux milles enfants qui y perdront la vie, avant que le camarade Staline ne décide que cet événement tragique ne se soit jamais produit.



Par contre, pour Anka, Maxim, Pyotr, Grygori et Leonid, une fois l'horreur passée, ils décident de fuir à travers la campagne pour regagner Leningrad au plus vite, mais toute la campagne est déjà occupée par l'armée allemande, ils devront donc se faufiler entre leur lignes, et comme la guerre apporte toujours son lot de tragédies...
Commenter  J’apprécie          70
Betty & Dodge, tome 1 : Meurtre à Manhattan

Betty et Dodge, c’est une grande aventure qui commence durant les prémices de la Seconde Guerre Mondiale dans le milieu de l’espionnage afin d’acquérir la bombe nucléaire. C’est un peu comme ces films de romance tournés à l’ancienne sur fond historique. Cependant, c’est diablement efficace malgré de grosses ficelles. Le must étant la parution de pas moins de 8 tomes en l’espace de 3 ans. La série est bouclée sans être fleuve.



J’ai trouvé le graphisme assez agréable et très lisible dans un style assez classique. On ne s’ennuie pas sur le thème de l’improbable duo efficace. Il est vrai que les faits sont assez prévisibles voire même risibles dans certaines situations. Le caractère de nos deux héros pourront faire grincer quelques dents mais que c’est bon de les voir ensemble. J’ai apprécié leur aventure car c’est divertissant, léger et mouvementé.
Commenter  J’apprécie          60
Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

En plein concert, en 1964, un vagabond se faisant appelé Chapayev est arrêté alors qu’il s’apprête à perpétrer un attentat contre la célèbre violoniste, Anka. Nous sommes en URSS et l’homme arrêté risque le goulag. Face à la commissaire, Ivanova, il commence à raconter son enfance incroyable et l’amitié qui le liait à deux garçons et une fille de Léningrad. C’était en 1941 et la ville était encerclée par les Allemands. Famine, violence, arrestations arbitraires… c’était une époque très rude et leur amitié était précieuse.



A travers ce retour en arrière, nous découvrons la réalité de la vie quotidienne lors du siège de Léningrad où il n’était pas simple de survivre sous les bombes, le ventre vide, la réserve de nourriture de la ville ayant été pilonnée par les avions allemands. On évacue les enfants, surnommés les souris de Léningrad, de la ville pour les mettre à l’abri des bombardements. Mais les 4 amis vont se retrouver face aux nazis. Ces enfants héroïques aux origines diverses vont vivre d’incroyables et dramatiques moments mis en perspective grâce à la situation de 1964.



Face à ces combats, un autre conflit se joue, celui qui oppose le parti communiste dirigé par Lénine à tous les « déviants ». Toute personne qui ose une critique ou un avis divergeant du parti est soit assassinée, soit déportée au goulag. Une critique d’une époque assez sombre où le parti communiste au pouvoir disposait de privilèges indécents.



Cela reste malgré tout une fiction et les passionnés de la Seconde Guerre mondiale relèveront certaines inexactitudes. Mais est-ce si important ? Le plaisir de lire est bien au rendez-vous.



Les dessins de Du Caju permettent de visualiser la Russie de l’époque, les ruelles sombres de Léningrad, les dangers qui guettent chacun, les armes et véhicules de guerre dessinés avec précision. J’ai beaucoup aimé ce style élégant.



Deux tomes plein de suspens et de rebondissements et des jeunes héros qui plairont aux plus jeunes. Voyez-y une histoire d’amitié avec ses bons et mauvais moments plus qu’un récit historique léché.
Commenter  J’apprécie          30
Sabbatini, Tome 1 : Le congrès de la momie

Une BD assez banale au niveau du scénario.

Sans véritable suspens mais avec un dessin assez réussi.
Commenter  J’apprécie          10
Les souris de Leningrad, tome 1 : Je suis C..

Complet sans être audacieux, Les Souris de Léningrad sera une série en deux tomes centrées sur quatre destins d’adolescents vraisemblablement liés à celui de leur cité. Un beau morceau d’honneur, de courage, et d’amitié.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
Commenter  J’apprécie          00
Betty & Dodge, tome 3 : Otage au Kent

Une histoire tirée par les cheveux. Un dessin si académique que j'ai l'impression de lire un manuel scolaire:

Un brin d'humour qui ne sauve pas la BD.
Commenter  J’apprécie          00
Betty & Dodge, tome 1 : Meurtre à Manhattan

Un vrai coup de coeur !
Lien : http://www.auracan.com/album..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Thomas du Caju (25)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
157 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}