Vient l’heure de partir, le moment que j’attendais pour offrir la poupée. Echange maman potentielle contre petite sœur artificielle… Je la lui tends, elle regarde le tissu moiré, hésite, puis finalement l’attrape par l’une des jambes de chiffon. La poupée est si grande, ou plutôt Chandara est si petite, que la tête traine par terre. Je l’embrasse près de l’oreille, prétexte pour lui glisser : « Je te le jure, je ne vais pas te laisser ici. Une promesse que je me fais surtout à moi-même, et que je ne supporterais pas de trahir.