Dans l'instrument, il n'y a pas d'enfant mort, mais il y a des arbres abattus et découpés, il y a des animaux qu'on a égorgés pour prélever leurs viscères, les faire sécher, les tordre et les tendre. Des caisses d'harmonie et des cordes. Dans mon violon, il y a la voix des forêts assassinées et des animaux mis à mort. Nous jouons les funérailles de la nature, nous étreignons son cadavre.