Tarô avait apporté avec lui d'Osaka le mortier et le pilon avec lesquels il avait réduit en poudre les os de son père, qui s'étaient avérés plus solides qu'il n'avait cru. Ils étaient toujours là dans son appartement. Même pendant les trois années qu'il avait vécu avec celle dont il avait divorcé trois ans plus tôt, il les avait gardés ensemble, le mortier et le pilon, rangés au fond du placard à vaisselle.