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Citation de Pchabannes


Finalement page 116, Tony Cartano ouvre la porte non sur l’histoire mais sur son histoire.

“Ma mémoire, même en dans les temps d’interrogation inquiètes, s’est toujours accommodée des trous et des manques. C’est finalement le plus fascinant, cette incertitude, ce creux. Il m’aura fallu des années - et peut-être l’expérience d’une dizaine de livres écrits –pour succomber à la tentation d’écrire celui-ci. A l’origine j’ai eu sans doute, et pour des raisons tout à fait étrangères au sujet, la faiblesse d’imputer mon incapacité à cette absence de documentation ou de socle comme l’on dit dans le jargon du romancier. Rideau de fumée. Faire du père l’objet d’une fiction n’est pas sacrilège, surtout si l’on considère qu’il fut un être d’illusion, entièrement façonné par l’utopie. Du coup le plus difficile, c’est de se sentir tenu soi-même de se remettre en question, en tant qu’homme et en tant qu’écrivain. Il n’est plus qu’un seul recours : l’imagination. Cherchez l’erreur. C’est dans l’abus que j’ai puisé la confiance qui m’avait fait défaut si longtemps. ”

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