On ne m'avait pas donné de fusil mais il m'en tomba un sous la main tandis que je rôdais du côté des cuisines pour essayer d'obtenir quelque chose à manger. Le fusil du cuisinier était accroché à un clou derrière son grand four de boulanger. L'ayant subtilisé, je m'aperçus qu'il n'avait pas de dispositif mortel; peut-être aucun des gardiens n'avait-il d'arme meurtrière. Pourquoi tuer lorsque la faim, le froid et le désespoir s'en chargent si bien ?