Le soir suivant à la même heure, après une belle journée d’exploration, à la rencontre des otaries et des grands requins blancs, nous nous arrêtons sur le bord de la route. Le coucher de soleil est grandiose, un ciel comme il n’y en a qu’en Afrique. Comme dans une peinture impressionniste, tout un camaïeu de bleus s’associe aux nuages et à la vapeur de l’océan pour donner naissance à une fascinante érubescence. Et je me dis que c’est dans ce violent assemblage de couleurs, sur la terre comme dans le ciel, que s’affirme la monstrueuse magie du pays.