L’image de maman
Légère, douce maman, légère,
Tu pouvais marcher
Sur les semences qui voltigent
Entre les cieux et la terre !
Dans tes regards une sorte d'inquiétude
Or tu es pourtant heureuse –
L'herbe sait comment tu t'appelles,
L'étoile sait ce que tu penses.
(Grigore Vieru, traduit par Stéphanie Clech, p. 224)