Valérie Vernay

"Méfie-toi d'une femme qui lit"

L'affirmation n'est-elle pas un peu péremptoire tant elle laisse pantois !

Voilà le titre de ce bel album, élégant, raffiné et cultivé, qui se veut à l'image d'une femme qui lit.

Un collectif de plus de quarante "davikenautes", scénaristes, dessinateurs, coloristes et illustrateurs, a imaginé et conçu cet album paru le 14 avril dernier.

Cent-quarante pages empreintes de "ces contes, murmurés par des femmes, où se mêlent poésie, enchantement et faiblesse des hommes".

Le propos central est de montrer l'importance de l'accès à la connaissance pour l'égalité et l'émancipation.

L'album est à la croisée de nombreux chemins, à la fois bande-dessinée et album à textes illustrés, à la fois fiction et biographie, à la fois portrait et introspection.

Rien n'est austère dans la lecture de cet album, tout est ici souffle magique, à la fois beauté et intelligence.

Et quand était-il avant ?

La préface est judicieuse.

Elle place, elle replace pourrait-on même dire, la femme à l'exacte verticale du rôle jouée en faveur du savoir et de l'instruction.

Puis, l'on vient à ouvrir fugitivement le grimoire de Korylfand en compagnie d'Ysrildin ...

Là est est une première invitation à la lecture, un rebond vers le livre de Michel Borderie.

Mais c'est avec "la chasse" de Jean-Paul Krassinsky que vient la véritable première émotion de lecture.

Six planches splendides où Krassinski a su mettre dans les yeux d'une enfant devant une peinture toute la révélation qui lui est faite, à travers les siècles, d'un destin possible.

Et que dire de cette aïeule qui tient le crayon dans cette grotte antédiluvienne ?

Sinon qu'elle est craquante et qu'elle semble porter dans sa malice apparente toute l'espérance d'un futur ...

Tout dans cet album est émotion qui rebondit, et virevolte au fil des pages.

La petite fille au chien est le moment de quiétude, celui qui traverse les générations, l'instant de lecture gagné avec le club des cinq, Fantômette, one pièce ou Naruto ...

Les six planches, "avancer quand même" de Gildas Java sont un splendide hommage à Elizabeth Eckford, cette jeune afro-américaine qui devint l'une des icônes de la lutte contre la ségrégation.

Le jeu des couleurs y donne au dessin et au texte une force et une expression exceptionnelle.

On apprend aussi, ici, qu'il faut se méfier des contes.

Décidément !

Le texte de Pauline Kalioujny vient donner de grands coups de pieds aux acquis ronflants du patriarcat.

Et, Damien Roudeau nous offre un portrait magnifique de Grisélidis Réal, la "putain" libertaire qui créa la polémique contre les tenants d'une certaine respectabilité ...

Hypatie, Agnès, Anne-Josèphe, Nush Eluard, Gabrielle, Hedy Lamarr, Virginia Woolf, Valérie André, Adèle Blanc Sec , Carla ... et Anjela Duval, la bardesse du Trégor ...

En six planches magnfiques, Gwendal Lemercier et à Thierry Jigourel racontent la belle histoire, l'univers de cette femme celte, de cette souveraine.

Et puis, ce cadeau inattendu , un beau moment d'espoir, une évocation par Chiara di Francia et Nicolas Antona de Carla Lonzi et de ses amies féministes, avec en point d'ouverture le Campo de' Fiori et sa belle et ténébreuse statue de Giordano Bruno.

Mais, "méfie-toi d'une femme qui lit" est un album qui n'en finit pas d'offrir.

Je n'ai fait ici que l'effleurer.

"Entre le lecteur et la lecture, il y a toujours ce compagnon invisible qui vous promène quelque-part. C'est l'auteur".

Ils sont ici nombreux et talentueux.

Et si vous vous méfiez encore un peu, venez faire connaissance avec la femme qui lit.

Sa lecture n'est une activité innocente, même si elle belle et séduisante.

Elle est aussi brillante et intelligente ...

Lorsque Marion apprend qu'elle est sa mère vont devoir déménager pour habiter une vieille maison, héritée de ses grands-parents, tous deux décédés, elle est d'abord loin d'être enchantée mais en arrivant sur le lieu, avec sa mère Caroline (son père étant aux demeurés absents depuis environ six mois), elle apprend peu à peu à aimer l'endroit qu'elle découvre et surtout, ses environs. La maison étant située à proximité d'un phare, donc en bordure d'océan, Marion aime à aller se promener sur la plage et à s'y baigner, d'autant plus que sa mère vient de décrocher un emploi en tant que serveuse. Mais la jeune adolescente est bien vite intrigué par de mystérieuses pierres et par les inscriptions qui sont inscrites dessus. Bien décidée à en apprendre plus dessus et sur les conseils de sa mère, Marion se décidera-t-elle à aborder le sujet avec l'employeur de cette dernière, un homme bon et généreux qui aurait bien connu son grand-père...



Quel secret ces pierres qui intriguent tant Marion peuvent-elles bien renfermer ? Il se pourrait bien que le gardien du phare soit bien décidé, lui, à ce que Marion ne découvre pas la vérité mais pourquoi ? La suite dans le deuxième tome, que j'ai pensé à emprunter lors de mon dernier ravitaillement en matière de lectures à la médiathèque pour laquelle je travaille !

Un graphisme très bien travaillé et un scénario qui s'annonce prometteur, il me tarde de découvrir le fin mot de l'histoire. Ne vous ayant révélé que le strict minimum, je vous conseille de vous laisser tenter par cette courte série et ce, quel que soit votre âge car à mon humble avis et suite uniquement après la découverte de ce premier tome, vous ne serez pas déçus et moi non plus d'ailleurs !

Tout d'abord, je ne suis pas une grande fan de bande dessinée... ayant souvent l'impression d'avoir à peine commencé que le livre est déjà terminé.

J'ai relu 3 fois cette bande dessinée... une première fois pour l'histoire, une seconde pour les images et la troisième pour traquer les indices éventuellement cachés ^^





Dans ce livre Rose, premier livre d'une trilogie j'ai plutôt été séduite et étonnée.

D'une part, l'histoire est accrochante et mèle différents genres : policier, fantastique, étrange, le quotidien. Nous avons ici une jeune femme, Rose qui possède un don : la capacité à séparer son corps et son esprit en deux entités distinctes. Suite au décès de son père, elle décide de mener l'enquête sur qui il était réellement et son assassinat.





L'intrigue est bien pensée et suggérée de manière intelligente dans la bande dessinée. L'histoire se développe à chaque planche de manière crescendo avec un final qui me rend dingue car je reste sur ma faim !!!! (il faut attendre septembre pour la suite).





J'ai apprécié l'idée de jouer sur les couleurs pour signifier la séparation corps-esprit en faisant un personnage plus coloré alors que le reste est dans des tons plus tristes... Au départ, un peu étonné par cette idée car j'aurai pensé l'inverse avant de me rendre compte qu'au contraire, c'est futé comme idée de la part des auteurs : son esprit possédant plus de liberté que son corps (passer les murs, entendre, voir sans être vu) , le mettre dans des tons plus vifs démontre bien cet aspect libre.





Bilan plutôt positif .... le final me laisse un sentiment d'attente.. c'est vicieux puisque le tome 2 ne sortira qu'en septembre. C'est le seul gros point négatif de cette bande dessinée... l'ATTENTE !!!! :D





Un grand merci à Babelio et aux éditions Dupuis qui ont en plus envoyé leur bande dessinée dans un super packaging avec poster en prime.

Marion et sa maman, Caroline, viennent d'emménager dans la maison d'enfance de cette dernière, léguée par sa grand-mère. Une grande bâtisse, au bord de la falaise et surplombant la mer, inhabitée depuis plus de 30 ans mais sur laquelle, Suzanne, la voisine, a veillé. Caroline a finalement peu de souvenirs de cet endroit qu'elle a quitté à la mort de son papa alors qu'elle n'avait que 4 ans. Mais les deux jeunes femmes ont décidé de commencer une nouvelle vie, loin de la ville. Tandis que la maman termine de vider les cartons et mettre un peu d'ordre, Marion en profite pour aller explorer les alentours et tombe sur d'étranges dessins gravés sur les rochers, tous semblant tournés vers le phare. Cette nouvelle vie sera l'occasion pour la jeune fille d'en apprendre un peu plus sur ses grands-parents mais aussi sur les légendes qui peuplent le village...



Un album qui fleure bon les embruns bretons et les légendes celtiques... L'on fait connaissance avec Marion, jeune fille un peu curieuse qui, au fil de ses explorations va essayer d'en savoir un peu plus sur le passé de ses parents et grands-parents ainsi que les légendes qui peuplent le village. Dans un contexte social très actuel (Caroline élève seule sa fille depuis que son mari l'a quittée), Mathieu Reynès plante son décor au bord de cette falaise sauvage ne manquant pas de distiller ici et là quelques mystères. Cet album plaira au plus grand nombre tant les personnages sont crédibles et attachants, le suspense allant crescendo et les paysages magnifiques. Un scénario mâtiné de mystères parfaitement maîtrisé et équilibré, servi par un trait parfois hésitant mais aux couleurs magnifiques.

Cette BD entre fantastique et polar dispose indéniablement d'une bonne intrigue qui ne se met néanmoins que lentement en place.

Mais la qualité de l'album se trouve plutôt dans l'atmosphère étrange avec cette impression de flotter constamment entre le monde réel et celui des fantômes.

Les couleurs atténués aux effets de flous et d'estompés, ainsi que les tons grisâtres aux moments du dédoublement de Rose, ne font qu'accentuer cette ambiance singulière, vaguement inquiétante... comme en attente d'un éclaircissement... qui n'arrivera pas dans ce 1e tome de la trilogie.



Si la couverture peut faire croire qu'il s'agit d'une BD pour la jeunesse, la dernière planche est digne d'une histoire d'Edgar Allan Poe, dont je ne citerai évidemment pas le titre.

Rien à faire pour Marion, jeune fille récemment débarquée dans ce coin perdue, elle a toujours été curieuse et continue à l'être. Aussi, malgré les mises en garde des personnes du village qui lui déconseillent de fréquenter de trop près le vieux gardien du phare et l'interdiction qu'à émise sa mère Caroline à ce sujet, notre jeune héroïne est bien décidée à découvrir le fin mot de l'affaire concernant ces étranges statues qui arborent l'océan et est bien décidée à percer le mystère quant aux mystérieuses inscriptions qui y sont apposées.

Qui était ce fameux G. Normann dont on retrouve l'inscription sur la fontaine du village ? Quelle était cette famille et pourquoi la dit-on maudite ? C'est en tout cas ce que lui affirme le gardien du phare, Viril, lui-même descendant de cette dernière et pourquoi a-t-il tout de suite pris en grippe Marion et sa mère lors de leur arrivée au village ? Se pourrait-il qu'il n'en sache plus que ce qu'il veut bien dévoiler à Marion ?



Lorsqu'une nouvelle tempête fait rage et que le poisson vient à manquer, Virgil sait que cela recommence mais quoi exactement ? L'on parle d'une vieille malédiction...mais en rapport avec quoi ou qui plus exactement ?



Dans ce deuxième tome, toujours aussi bien travaillé graphiquement que le premier, les bouches se délient...Marion arrivera-telle à trouver les réponses à ses questions et, si oui, quelle en sera l'issue ?

Un second et dernier tome largement à la hauteur du premier, si ce n'est plus encore car ici enfin, le lecteur ne manque pas de rebondir de surprises en surprises et certaines pourraient d'ailler à jamais sceller le destin de notre jeune héroïne. A découvrir !

Une gentille histoire de petite fille allant habiter avec sa mère dans la maison de sa grand-mère, au bord des falaises de la côte bretonne et en face d'un mystérieux phare. Les couleurs superbes apportent une ambiance poétique et sereine. Dès le début de cette bande dessinée de mystérieuses surprises nous attendent, sans pouvoir préciser lesquelles. Telle est la magie des couleurs et aussi celle du texte.

Etrange...

Livre emprunté à la bibliothèque pour ma fille de 10 ans, fan de BD.

Après l'avoir lu, je ne suis pas sûre que cette BD soit adaptée à son âge.

Rose, tome 1 : effectivement, c'est un 1er tome. La suite est indispensable pour comprendre l'histoire.

Il n'y a plus qu'à attendre sa parution.

Pour être honnête, je ne suis pas tombée sous le charme...

La suite et fin de l'histoire de Marion, personnage principal est illustrée avec autant de sensibilité. On découvre le fin mot de l'histoire qui présageait déjà quelque mystère. En plus de légendes appartenant au petit village de pêcheur il y a certains secrets de famille qui seront dévoilés et qui donnent au récit un caractère sentimental bien sympathique.

Marion vient s'installer avec sa mère dans la maison familiale, au bord de mer, une petite maison perchée sur la falaise, face au phare. C'est une histoire de secret familial, Marion mène son enquête, dans ce pays qu'elle ne connaît pas très bien. Elle va faire connaissance avec les légendes du coin, ses personnages bourrus, et les intempéries locales. J'ai aimé l'ambiance maritime, et cette suspicion entre les personnages. Pour un récit de jeunesse, c'est assez poignant et intense. Les personnages sont dessinés avec des têtes rondes, le graphisme est assez académique, mais les contours sont réalisés au crayon, brut avec du grain, cela donne un peu de dureté, elle colle avec l'ambiance côtière, avec son phare, et les personnages rudes. Ce premier opus m'a tout de suite accroché, je passe directement au second.

HAAAAARGH il faut attendre jusqu'en Septembre pour lire le tome 2 ! ZUT et FLÛTE ! L'intrigue met un peu de temps à se poser et dès qu'on arrive en plein dedans.....BIM fin, c'est un peu frustrant !



Rose peut sortir de son corps, se dédoubler et vagabonder où elle veut, spectatrice de la vie des autres. Lorsque son père qu'elle côtoyait peu meurt elle va découvrir de sombres secrets de famille ainsi qu'un trio de fantômes.

C’est une tragédie lourde pour de la littérature jeunesse, mais belle, une tragédie romanesque sur fond de secrets de famille. J’ai aimé l’intensité de ce diptyque, l’ambiance maritime, les personnages rudes et la petite pointe de fantastique. Les belles couvertures bleues, inquiétantes, ne mentent pas sur le contenu. C’est un diptyque qui vaut le détour, mais ne vous laissez pas surprendre par la marée.

Rose a enterré son père, assassiné durant une enquête criminelle. Mais la jeune fille va découvrir que le meurtre est mis en scène pour ressembler à l'un des tableaux du musée où elle travaille... avec l'aide d'un autre détective, elle va enquêter sur la mort de son père et sur les cas associés.

Mais Rose, jeune fille capable de se dédoubler et de voir les fantômes des morts, va également apprendre des secrets de famille jusque là bien gardés.



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La newsletter de Babelio et mon libraire spécialisé m'ont convaincu. Mais la BD beaucoup moins. C'est trop, vraiment trop court, et on se demande comment toute l'histoire, qui a l'air riche et complexe, va pouvoir tenir en 3 tomes à ce rythme là. Ça n'est pas mauvais du tout, toutes les idées sont bonne et sûrement que la série dans sa totalité pourra frôler les cinq étoiles, mais ce premier tome laisse vraiment le lecteur sur sa faim.



Les dessins sont quand à eux simples et doux. Le jeu des couleurs (vie réelle, fantômes, dédoublement) est également très bon.



La suite pour septembre... le temps d'avoir oublié celui-ci...

Pas un coup de cœur, mais une très bonne surprise que ce premier tome d'une trilogie, qui met en place une histoire pleine de mystères.



La BD dégage une ambiance un brin inquiétante, entre le deuil de l'héroïne, le grand immeuble vide où vivait et travaillait son père. Les 3 fantômes apporte de la légèreté



Le dessin simple et épuré est très beau va droit au but.



Suffisamment intriguant pour attendre la suite avec une certaine impatience.

Très bonne surprise !

Le graphisme est adapté à un public jeune, mais les décors sont pleins d’inventions, il y a une harmonie coloré, les décors sont souvent bleus, les personnages se détachent avec une plus large gamme de couleurs, la mise en page est dynamique, tout cela crée une belle ambiance qui s’accorde au récit, léger mais un peu inquiétant tout de même. Agathe Saugrenu est une petite fille qui rêve de rencontrer les monstres de ses cauchemars, elle est isolée, n’a plus d’amies, à cause d’une maladie, et elle se considère comme un monstre. C’est une sorte de conte fantastique moderne et vivant, avec une aventure épique pour rendre un problème assez grave plus abordable pour un public jeune, c’est beau, fantastique et touchant à la fois.

Une bande dessinée qui est tout autant une surprise qu'un véritable coup de coeur.

Je l'ai emprunté un peu par hasard, la couverture me plaisait bien mais je ne savais pas trop ce que j'allais y trouver.

Et bien, je n'ai pas été déçue, il y a une histoire qui tient la route, une véritable ambiance de bord de mer, avec des secrets et des légendes, des habitants qui en savent plus qu'ils ne le disent, du mystère, des paysages sauvages et une héroïne toute mignonne et tout à fait crédible, ni kamikaze ni godiche.

Le dessin est bien adapté à l'histoire, les couleurs sont parfois lumineuses et intenses, parfois beaucoup plus douces, presque brumeuses, à l'image de cette histoire où une mère et sa fille emménagent dans une maison de famille dans un village de bord de mer assez isolé.

Elles ont un passé douloureux et leur venue va coïncider avec des événements étranges.

J'ai aussi aimé le fait que cette bande dessinée ait un début et une fin, le tout en deux volumes seulement, car je me lasse des séries à rallonge où il faut attendre un grand nombre de tomes pour connaître le dénouement.

Bref, j'ai eu un vrai coup de coeur pour cette BD !

En y repensant, la publicité est étrange. Je me souviens que le premier tome avait été très très bien annoncé, avec classe, et encarts dispersés. Le second, vite sorti avait eu une belle couverture aussi.

Et puis celui-là, je l'ai trouvé par hasard caché au rayon BD jeunesse (je doute encore et toujours qu'il soit judicieux de le placer là).



Je les ai relus à la suite. Il fait partie de ces tomes qui laissent des souvenirs épars, un peu critique pour conter une histoire policière. Et je dois dire qu'à la file, les trois opus passent très bien.

Même si j'avais autant apprécié le chemin lent et les nouvelles directions que prenaient l'histoire en attendant patiemment la suite.



Une histoire complète. Scindée en trois. C'est raisonnable et tout à fait suffisant pour conter en cases. Un trio que je vais garder.

BD lue dans le cadre d'un comité de lecture jeunesse

Rose n'est pas une jeune fille comme les autres..... Elle se dédouble et sa "2ème personnalité" a la faculté de voir les fantômes.

Son père, détective, vient d'être assassiné et Rose découvre dans son bureau des photos de morts que l'on retrouvent sur un tableau célèbre. Coincidence ???

Dans la maison de son père vivent 3 fantômes de jeunes gens décédés des années auparavant suite à une fuite de gaz.

D'autre part la maison a abrité il y a très longtemps une femme, Maria, ayant participé à des messes sataniques et dont les révélations ont entrainé la mort de centaines d'innocents ou non.

Les sorcières ont jeté un sort à la maison : que toutes les personnes perdant la vie dans celle-ci voient leurs âmes errer à vie dans le lieu. Maria s'était enfuie mais d'où la présence des 3 jeunes gens.

Les 3 fantômes révèlent à Rose que son père a tué un jour un homme en lui parlant d'une date en 1994 dans un hôpital et l'a ensuite emmuré. Sous le choc ne veut pas y croire mais découvre un squelette à l'endroit indiqué dans le mur.

Histoire pas banale, les 2 univers (réel, esprit et spectres) sont bien distincts et on ne s'y perd pas.

Intrigue intéressante, mystérieuse et prenante. On a envie de savoir la suite (prévue en Septembre 2017).

Je ne suis pas une grande lectrice de BD mais là j'ai été conquise par l'étrangeté de l'histoire, les dessins sont agréables et retranscrivent bien l'atmosphère.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..

Rose est une jeune femme qui a un don pour le moins étrange. Depuis l'enfance, elle est capable de se dédoubler et se rendre invisible aux yeux des autres, tel un fantôme. Elle n'a jamais reçu d'explications et son père est toujours resté silencieux à ce sujet.

Néanmoins, elle va faire la rencontre de locataires qui vont lui faire quelques révélations.

Ce tome introductif d'une trilogie mêle plusieurs thèmes : la famille, le deuil, le paranormal, une enquête policière,...

Le récit est assez rapide ce qui empêche de s'immerger complètement dans l'univers de la bande dessinée ou de s'attacher aux personnages... Ceci dit, le dessin est coloré et présente des personnages allongés dans de jolis décors. C'est agréable à regarder. Je remercie l'opération Masse critique et la maison d'éditions Dupuis pour cette découverte.

C'est tout bleu ! On y plonge facilement et l'enquête que mène la jeune Marion, esseulée, partie s'installer avec sa mère dans la maison de sa grand-mère au bord de la mer. cette nouvelle vie va lui réserver bien des surprises. Qui est ce drôle de gardien de phare, Virgil un homme bourru et costaud? Quels secrets referment ces drôles de stèle qui trônent face en front de mer ? Pourquoi dans de mystère?Mais elle ne mesure en rien le danger qu'elle court à explorer une grotte ou à s'aventurer toute seule...



L'histoire est bien menée..Les couleurs de l’illustration suivent l'intensité des péripéties et des peurs de l’intrépide Marion qui se confronte aux éléments et au mutisme des adultes, mais qui ne renonce pas à tout découvrir grâce à sa curiosité connaître tous les secrets et les légendes de l'île; ...



On savoure la magie des éternelles légendes qui perdurent dans nos régions françaises et touchée par le personnage et le tempérament de cette petite fille qui essaye tout simplement de comprendre son histoire familiale.

Belle bande dessinée en littérature jeunesse.