Elle s’était souvent targuée d’être pragmatique et de bien réagir aux situations de stress. C’était l’occasion ou jamais de le prouver. Après tout, le choix était simple : vivre et laisser Joachim crever ; mourir et offrir sa vie à celui sans qui elle ne serait plus là ; vivre tous les deux et le suivre aux quatre coins du monde, pour l’aider dans une mission qu’elle soupçonnait désormais de ne dépendre d’aucune instance politique — voire humaine. Cette dernière option avait un petit goût d’aventure avec lequel elle devrait pouvoir composer.