J'avais du mal à écrire, et ce n'était pas seulement parce que mes mains étaient devenues calleuses, que mes doigts s'étaient recourbés autour des manches de pelle ou de pic et qu'il m'était incroyablement difficile de les déplier.
J'avais du mal à écrire parce que mon cerveau s'était épaissi comme mes mains, mon cerveau saignait comme mes mains. Il fallait ranimer, ressusciter des mots qui étaient désormais sortis de ma vie...