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3.76/5 (sur 47 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Barcelone , le 06/06/1931
Mort(e) à : Barcelone , le 17/08/2016
Biographie :

Victor Mora Pujadas est un scénariste espagnol.

Il a commencé sa carrière en faisant des traductions pour un éditeur barcelonais. Sa première œuvre en BD fut sans doute "Capitan Kerr" en 1950. Après cela, il devient journaliste et écrit des romans.

En 1956, il revient à la BD en créant El Capitan Trueno pour le dessinateur Ambros sous le pseudonyme de Victor Alcazar (Yann Cyclone dans Ivanhoé (1re série) chez Mon Journal en France). En 1958, il crée El Jabato avec Francisco Darnis, une série qui aura 381 épisodes (Taroïo dans en Garde et Akim (1re série) chez Mon Journal ou Ajax dans la revue du même nom). Il imagine El Cosaco Verde avec Fernando Costa (Tiarko dans Marco Polo (PF)).

Très rapidement, il multiplie le nombre de ses publications avec les artistes espagnols les plus importants comme Francisco Hidalgo (Doctor Niebla), Carlos Gimenez (Delta 99 dans Vick ou Safari) ou Victor de la Fuente (Sunday dans Pistes Sauvages). Toujours avec Gimenez, il écrira Dani Futuro en 1969 publié en Espagne dans "Gaceta Junior" et en France dans Tintin. Il imagine ensuite Supernova pour Edmond Ripoll et José Bielsa (Samantha dans Belinda puis Paméla) et El Corsario de Hierro (Le Corsaire de Fer dans Brik (PF)) pour Ambros.

On lui doit aussi Adam & Evans en 1969 avec Josep Gual (en France chez Mon Journal dans Marco Polo (PF), Belinda et Paméla et chez SEPP dans Brigade Spéciale). El Sheriff King parue dans la revue Pulgarcito puis dans sa propre revue traduit par Stormy Joe chez Mon Journal ou King le Shérif à la SFPI.

A partir de 1973, il travaille pour le marché français. Pour PILOTE, il fera Arcane avec Brocal Remohi, Les Chroniques de l'Innommé avec Luis Garcia et d'autres récits avec Aldoma Puig et Longaron.

Il travaillera également pour Pif Gadget avec Amicalement Votre, adaptée de la série télé du même nom et illustré par Marcello. En 1979, il écrit "Félina" pour Annie Goetzinger qui paraîtra dans Circus, Pilote et Charlie Mensuel.

La même année, il imaginera "Gigantik" (première mouture) pour José Maria Cardona. Dans les années 80, Mora continuera sa carrière prolifique avec Alfonso Font ("Sylvestre", "Tequila Bang"), Antonio Parras ("Inoxydables") et Victor de la Fuente ("Les Anges d'acier" en 1984).
Depuis 1986, il est retourné sur "El Capitan Trueno" dessiné par Jesus Blasco, Luis Bermejo, Jesus Redondo ou JM Burns.
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Source : www.bedetheque.com
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- silver j'ai quelque chose qui me démange.
- en tout cas c'est pas l,
intelligence.
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Le 13 octobre 1066, les guetteurs Normands signalent l'approche des Saxons...
Le matin du 14 octobre, l'évêque de Bayeux, portant un haubert sous sa chasuble, célèbre la messe et bénit les troupes. Le jour point.
L'armée se divisa en trois colonnes. Au centre, Guillaume, montant un cheval d'Espagne, commande la cavalerie normande... Près de lui, Toustain le Blanc, un jeune homme de son Duché, brandit la bannière venue de Rome...
Avant que les colonnes s'ébranlent, le Duc harangue tous ceux qui, à sa suite ont traversé la manche :
- Pensez à bien combattre et mettez tout à mort car, si nous pouvons vaincre, nous serons riches... Ce que je gagnerai, vous le gagnerez. Si je conquiers, vous conquerrez, si je prends la terre, vous l'aurez ! Qui fuira sera mort ! Qui se battra bien sera sauvé... Pour Dieu, que chacun fasse son devoir, et la journée sera à nous...

Les Saxons de Harold se sont retranchés sur les hauteurs de la colline de Senlac, à sept milles de Hastings.
Les housecarls saxons, homme de la garde personnelle, armés de grandes haches, se massent autour de la bannière royale surnommée -Le ravageur du monde-...

Un homme à cheval se détache des lignes normandes, Taille-Fer le jongleur ; il chante la chanson de Roland...
Les archers normands s'élancent à l'assaut de Senlac, mais doivent reculer sous une grêle de projectiles...
Guillaume lance l'aile gauche de sa cavalerie. Le corps à corps est terrible...
Les pertes sont sévères. Le front des housecarls tient bon.
Les assaillants bretons pour la plupart, se replient en désordre et, dans leur affolement, dégringolent en nombre dans un ravin, que masquent des broussailles.
Un vent de panique souffle sur l'armée... Le bruit court que Guillaume a péri... Alors Guillaume se jette au-devant des fuyards, ranime les énergies :
- Me voilà ! Regardez-moi... Je vis encore et, avec l'aide de Dieu, je vaincrai !
Il conduit lui-même une nouvelle charge, met en pièce un groupe de Saxons qui, croyant déjà tenir la victoire, lançait imprudemment la chasse... Gens de cheval let gens de pied suivent la bannière du Duc...
Une fois de plus, l'élan se brise sur les haches des housecarls.
Comprenant qu'il ne rompra pas ce front, Guillaume a recours à une ruse. Il simule la fuite pour attirer ses adversaires dans un piège. Echauffés par la bataille, les housecarls foncent tête baissée... Nombre d'entre eux se précipitent sur la pente de Senlac à la poursuite des cavaliers normands, qui tournent bride... Au bon moment, Guillaume se retourne. De toutes parts surgissent les gens de son parti... Attaqués à la lance et à l'épée, les Saxons encerclés meurent presque tous.
Par deux fois, Guillaume renouvelle le stratagème, et les Saxons se laissent prendre. Là-haut, sur la colline de Senlac, les guerriers du roi Harold colmatent difficilement les brèches.
La journée avance, et les troupes du Duc resserrent leur étreinte... Les deux frères d'Harold, Gurth et Leowin, meurent au pied du -Ravageur du monde-
Lançant charge sur charge, la cavalerie Normande perce les lignes de défense.
Sur l'ordre de Guillaume, les archers lachent des volées de flèches afin que -la pluie des traits- retombe presque verticalement sur les Saxons, vieille tactique normande !
Alors que Harold défend désespérément son étendard, une flèche le blesse mortellement. Les corps de ses braves jonchent le sol.
Un chevalier arrache le -ravageur du monde- tandis que flotte la bannière de Rome.
De la crête conquise Guillaume assiste à la débandade saxonne...
Jusqu'à la nuit, des combats se déroulent encore dans les ravins, au nord de Senlac, la fine fleur de la noblesse saxonne a péri ce jour-là.
Eteinte la fureur des armés, le pillage commence. Le premier butin est prit sur les dépouilles des vaincus, mais le butin majeur, l'énorme butin à enlever, c'est l'Angleterre entière... sans coup férir, Guillaume s'empare de Douvres, Cantorbéry, Winchester...
Pour isoler Londres, la capitale, les troupes normandes pillent et saccagent les provinces du Surrey et du Hertfordshire...
Cernée de toutes parts, Londres tombe à son tour, et le Duc entre dans la ville à la tête de ses barons :
- Tu étais Duc, Guillaume, tu seras Roi... Tu étais Le Batard, tu seras le conquérant...

Le jour de Noël 1066, Guillaume Le Conquérant est couronné Roi d'Angleterre par Ealred, archevèque d'York, en l'église de Westminster.
Jusqu'à sa mort, en 1087, Guillaume partagera son temps entre son royaume et sa chère Normandie... Telle fut l'extraordinaire aventure de ce grand féodal, ce vassal dont les descendants deviendraient les rivaux du Roi de France.
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- DALLAS! je t,ai dit mille fois que je ne veux pas que tu te balades avec des
inconnus...
- mais c'est pas un inconnu!
il y a une heure que je le
connais.
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- oh, silver ! tu as réussi à
poser le vieux zing pourri!
JE T,AIME!!!
- he! mais qu, est ce que tu..? mmmmbl!!tu ne vois pas que je te faire un enfant?..
- oh seulement en embrassant quelqu'un sur la bouche 👄?..
quand c'est quelqu'un comme moi oui!
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Il n'est pas question de repartir courir tout de suite sur les toits !
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En prenant le parti des humbles, le duc de Bourgogne avait gagné la confiance des parisiens. Mais la menace que faisaient peser sur lui Orléans et ses alliés le contraignit à demander l'aide des anglais. Henri IV d'Angleterre ne se fit pas prier pour débarquer sur le sol français avec ses troupes, mais c'est à son successeur qu'il appartenait de vaincre.
La rivalité des grands, l'intervention des anglais exaspéraient le peuple... Bientôt gronda l'émeute. On s'en prit au frère de la reine, Louis de Bavière, puis au Prévot des marchands.
Conduite par Simon le Coustellier, dit Caboche, une bande d'écorcheurs et de bouchers parcoururent la capitale, massacrant les Armagnacs. Paris subit la dictature des abattoirs (1413)
Les princes réagirent. Aux bouchers, ils opposèrent les charpentiers. Les Armagnacs semèrent la terreur tout autant que les Bourguignons. Les Armagnacs semèrent la terreur tout autant que les Bourguignons.
Tirant profit des troubles qui secouaient la France, le roi d'Angleterre, Henri V, un Lancastre, décida de reprendre les provinces autrefois sujettes du royaume des léopards. Il apparut sur la seine le 13 août 1415, et après un siège pénible, s'empara d'Harfleur.
Les anglais pillèrent la Normandie et, chargés du butin amassé au cours de cette campagne sauvage, ils se dirigeaient vers Calais pour embarquer librement, lorsqu'ils se heurtèrent, le 25 octobre 1415, près d'Azincourt, à l'imposante chevalerie française.
Il avait plu. Engoncés dans leurs lourdes armures, les français, pataugeant dans la boue, s'entassèrent dans une plaine étroite, entre Azincourt et Tramecourt.
Quatre bonnes heures, les deux armées s'observèrent. En position avantageuse, les anglais prirent l'offensive, leurs archers criblant de traits notre avant-garde embourbée. Les nôtres ne donnèrent ni l'infanterie, ni les canons.
Au soir de la bataille, le roi de France avait perdu plus de 7 000 de ses meilleurs chevaliers, dont de nombreux princes du sang...
Le royaume souffrit cruellement du désastre. Charles d'Orléans, fait prisonnier, prit le chemin de l'Angleterre. Il restera vingt-cinq ans dans la tour de Londres, où seule la poésie put le consoler.
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Le peuple est profondément religieux. En ce milieu du XIe siècle, le prestige des abbayes fameuses n'a jamais été aussi grand. Cluny, Jumièges, Saint-Michel de la mer, Paray-le-Monial, Fécamp... Les chants des pèlerins montent vers le ciel...
La fidélité de l'Eglise au roi, élu de Dieu, devrait renforcer sa puissance. Pouvoir fragile ! Le roi de France n'a pas les moyens de faire face aux défis de ses grands vassaux.
Des châteaux-forts, les seigneurs brigands pillent les terres d'Eglise, rançonnent les voyageurs, saccagent les villages.
Entre seigneurs, on se bat d'une bourgade à l'autre... pour un lopin de terre, pour un étang, pour une insulte... Et tout près de Paris, il arrive que le roi lui-même soit tenu en échec par un vassal mécontent...
Que dire alors des puissances que sont les Duchés de Normandie, de Bourgogne, d'Aquitaine, les Comtés de Flandres, de Toulouse, de Bretagne ! Ces vassaux ne se soucient guère de l'autorité royale... chacun est maître dans son fief...
Le roi de France a fort à faire pour défendre son royaume (qui sera appelé par la suite -Ile de France-) il doit se battre sur toutes les frontières et souvent contre les barons et comtes qui lui ont prêté serment...
Entre deux guerres, vaille que vaille, le peuple laboure, sème, moissonne, récolte...
Le moine Fulbert écrit dans le calme d'une paix précaire :
- De nouveau la serpe taille, la vigne vagabonde et la terre cultivée s'amollit.
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Le soleil écrasant et la fatigue de l'étape plongeaient l'escorte dans la somnolence. Un page laissa tomber sa lance sur le casque de son voisin... Le bruit tire brutalement le roi de ses méditations...
Croyant à une trahison, le roi se précipite l'épée haute sur les gens de sa suite...
L'insolation du Mans venait de déclencher une crise de folie. Bien d'autres allaient suivre. La France avait à sa tête un roi fou. -Elle était frappée au chef-
Pour distraire le roi, Isabelle ordonna en 1393 un bal masqué. Charles VI et cinq seigneurs se déguisèrent en sauvages hirsutes, le corps couvert d'étoupe et enduit de poix. Pour mieux voir, Louis d'Orléans approcha une torche. Des hommes prirent feu. La reine perdit connaissance. La duchesse de Berri enveloppa le roi dans sa longue robe. Il échappa ainsi au feu du -bal des ardents-, qui fit quatre victimes.
Entre deux accès de folie, Charles Le Bien Aimé retrouvait son calme auprès de sa douce belle-soeur, Valentine Visconti. Elle fit dessiner pour lui de splendides jeux de cartes.
Dans les tripots de la ville, les langues allaient bon train :
- Cette diablesse de Visconti a jeté un sort à notre pauvre roi ! C'est sans doute la couronne qu'elle veut pour son époux, Messire d'Orléans !
Dans ses périodes de lucidité, le roi veillait sur son royaume. Le 4 novembre 1396, à Calais, il mariait sa fille Isabelle âgée de 7 ans au roi d'Angleterre Richard II...
La paix régnerait-elle enfin entre la France et ses voisins anglais ?
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Se sentant près de mourir, Charles V a convoqué ses frères au château de Beauté pour leur faire connaître ses dernières volontés. Nous sommes en 1380.
Ils sont bien là, tous les trois Louis 1er, duc d'Anjou, Jean, duc de Berri, Philippe Le Hardi, du de Bourgogne. Il y a même le du de Bourbon, Louis, beau-frère du -sage-. Mais ils écoutent fort distraitement... :
- Toute ma confiance est en vous... je vous confie Charles, mon fils... Conseillez-le avec loyauté... Faites-le couronner aussitôt après ma mort !
Les ducs promirent, mais chacun ne pensait qu'à réaliser ses ambitions personnelles.
Deux mois passèrent. Le royaume perdit son souverain, et le jeune Charles fut sacré à Reims le 3 novembre 1380. Il avait onze ans. Grand, blond, de belle carrure, Charles -Le Bien Aimé- passait son temps à la chasse... Débordant de vitalité, il raffolait du jeu de paume... La danse aussi lui était agréable et la fraîcheur d'un minois...
Mais le peuple de Paris voyait d'un mauvais oeil les fastes de la cour. Au prévôt des marchands, on le fit savoir :
- Trop de taxes, messire, accablent le peuple ! Implorez pour nous notre bon sire le roi !
Le roi promit d'abolir les -aides- A quelque temps de là, les gantois turbulents, alliés à l'Angleterre dès les premières heures de la guerre de cent ans, se soulevèrent contre le comte de Flandre, vassal de France. Charles VI saisit l'occasion de prouver sa vigueur guerrière.
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Ainsi, le roi capétien, dont le domaine ne dépassait pas Beauvais au nord, Orléans au sud, semblait être un baron comme les autres. De la Normandie à l'Aquitaine, des duchés dépassaient le sien en importance... mais il était le roi... -rex francorum- Roi de France, il est, à partir du sacre, le représentant de Dieu...
Le roi capétien s'entoure d'un conseil qui l'aide dans tous les actes de sa puissance, en somme il a déjà un ministère.
En même temps qu'il protège l'Eglise, le roi prend sous sa protection les faibles, les veuves, les orphelins.
Au cours de ses déplacements, le roi a coutume de doner aux pauvres de larges aumônes. Des milliers de misérables accourant au-devant du cortège royal, reçoivent quantité de pain et de vin.
Le roi apparaît aussi comme le défenseur du royaume. Les grands vassaux lui doivent l'aide des armes.
Le roi est la loi. Rendre la justice est l'un de ses devoirs. Tous peuvent s'adresser à lui.
Il somme les plus grands seigneurs à comparaître, s'ils sont coupables de forfaits... mais les pouvoirs du souverain sont bien minces, et les hauts barons se rient de ses ordres.
Le roi capétien aime convoquer ses vassaux proches dans un de ses domaines de campagne, où au milieu des chasses, des festins, des jeux, il débat avec eux des grandes choses...
Sur de vastes domaines, le travail des serfs est source de richesse... Ils peinent au champ et à la vigne, au moulin et à la forêt... Et pourtant, ça et là éclatent des révoltes paysannes, engendrées par la misère.
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