Veijo Meri

Une histoire de guerre avec des Russes.

Mais ici, ce sont des Finlandais qui résistent.

Enfin pas tous… nous y suivons un déserteur.

Il aurait bien raison, même si cet acte de résistance n'a rien d'anti-patriotique.

Il s'est juste perdu. Il décide donc de rentrer à la maison, là où il sait encore où aller.

La guerre est une absurdité, mais ça, tout le monde le savait déjà.

Une histoire limpide, où l'on finira par creuser sa propre tombe.

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Souvenir d'un éditeur, Hubert Nyssen, fondateur-pionnier d'une grande maison non-parisienne, un an avant Verdier, en 1978.

Trajectoires contraires que ces deux éditions, Actes Sud n'ayant rien de politique à la base, elle y a glissé progressivement (merci Françoise et sa veste multi-réversible), alors que les audois jaunes puisaient leurs racines dans une gauche très rouge, séduisant aujourd'hui la radio principale de la macronie…

Considérations goguenardes, et pas très utiles, uniquement là pour rappeler l'époque où cet élégant format allongé, au papier parcheminé, nous promettait de jolies découvertes, issues de la littérature mondiale alors peu arpentée… bref ce moment où acheter le dernier Actes Sud, sans même lire la quatrième, avait encore un sens…

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C'est cette raison qui m'a fait découvrir ce livre, et je l'en remercie.

Devrait-on établir une théorie de la transmission d'une maison d'édition à la prochaine génération ? Pourquoi pas…

Sûrement à l'occasion d'une critique d'un livre sorti chez « L'âge d'homme »… (sourire carnassier)

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Comme une introduction au chef-d'oeuvre anti-militariste de Karl Kraus « Les derniers jours de l'humanité »…

Ce bouquin fait parti des rencontres improbables. Que quelqu'un ait eu l'idée de le traduire du finlandais au français, puis qu'il ait atterri sur cet étal de bouquiniste de marché au milieu des vieux Harlequins, tout cela restera pour moi une énigme.



Il se déroule en Finlande, pendant la seconde guerre mondiale. Par un curieux hasard de l'histoire, ce petit pays foncièrement démocratique et tolérant c'est retrouvé dans le même camp que les nazis. Les soldats juifs finlandais eurent même droit à leur synagogue de campagne, la seule dans le camp de l'axe mais passons.



Avant de partir en permission le héros de l'histoire, le soldat Joose, tombe sur une corde d'excellente qualité qui serait bien utile chez lui à la ferme. Comme il n'a pas le droit de l'emmener (matériel militaire), il a l'idée géniale de la dissimuler en l'enroulant autours de son torse, de la ceinture aux aisselles. Bizarrement, les dix ou douze heures de train pour rentrer chez lui ne vont pas être très agréables.



Le train est bondé de permissionnaires, qui n'ont rien d'autres à faire que de se raconter des histoires et faire les quatre-cent coups. On découvre la gouaille et l'humour des paysans finlandais, qui n'hésitent pas à se payer la tête de leurs alliés allemands, si bien disciplinés dans leurs beaux uniformes impeccables ...



Si le hasard vous conduit à ce livre, cédez à la curiosité. Vous ne le regretterez pas.

Finlande, un été pendant la guerre, un soldat déserte et rentre chez lui. A la ferme, il n'y a que sa mère et ses deux soeurs. C'est la saison des foins et il apporte une aide précieuse ...jusqu'à ce que l'armée vienne le chercher et le ramène auprès de son supérieur pour y être jugé pour désertion...



Un court roman , qui raconte la guerre d'une manière désabusée, presque loufoque mais parle à merveille des paysages ...



Ce roman ne laissera sans doute pas beaucoup de traces dans ma mémoire et la lecture en fut étonnante car il y a un grand décalage entre le ton utilisé et les sujets abordés .
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A la faveur d'in long été scandinave, un soldat déserte l'armée et revient soigner sa ferme. Il découvre l'amour..........