Citation de paresseuse
(Reagan et Mika)
Reagan s’arrêta dans l’entrée de la cuisine, fixant les gestes précis, il n’y avait aucune hésitation, ni aucune maladresse dans sa façon de se déplacer. Voir Mika bouger était comme observer un ballet parfaitement coordonné. Ses cheveux n’étaient plus parfaitement coiffés en arrière, ils tombaient un peu au hasard et semblaient doux. L’air de la pièce parut soudain lourd pour Reagan. Il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi stupidement magnifique. Il sentit le même fil invisible que plus tôt se tendre vers Mika, ne l’atteignant toujours pas.
Mika posa la deuxième assiette et ses yeux bleus clairs se levèrent vers Reagan avec un air interrogateur.
- Tu comptes venir manger, ou rester planté là ? demanda-t-il comme s’il pensait que Reagan envisageait réellement les deux options.
Le plus jeune était toujours figé. Il n’avait jamais ressenti d’attirance aussi forte pour qui que ce soit, bien qu’il sache reconnaitre la beauté, tout aussi bien que le prochain crétin. Cependant, en voyant le corps de Mika, tout en muscles, son visage masculin, ses yeux… bon sang, ses yeux. Reagan
se sentit à la fois attiré et désespéré.
Il aurait préféré être attiré par quelqu’un de plutôt mignon, quelqu’un qui jouerait vaguement dans la même cours que lui, mais Mika était à un tout autre niveau. Il jouait dans la cours des acteurs hollywoodiens et des mannequins qu’on retrouve en couverture des magazines de sport.
- Hé, souffla soudain Mika en s’approchant. Ne fais pas une crise. Tu n’es pas menacé ici.
- Je… la voix de Reagan se brisa et il se racla la gorge avant de reprendre : je ne fais pas de crise.
- Tu veux m’expliquer pourquoi ton rythme cardiaque part à trois-cent, alors ?
Reagan sentit ses oreilles chauffer et il espéra que le fard n’était pas visible sur son visage.
- Je ne sais pas, mentit-il.
- Hum, fit Mika en semblant le considérer un instant. Bon, viens manger, ça va refroidir.
http://addictbook.weebly.com
Reagan s’arrêta dans l’entrée de la cuisine, fixant les gestes précis, il n’y avait aucune hésitation, ni aucune maladresse dans sa façon de se déplacer. Voir Mika bouger était comme observer un ballet parfaitement coordonné. Ses cheveux n’étaient plus parfaitement coiffés en arrière, ils tombaient un peu au hasard et semblaient doux. L’air de la pièce parut soudain lourd pour Reagan. Il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi stupidement magnifique. Il sentit le même fil invisible que plus tôt se tendre vers Mika, ne l’atteignant toujours pas.
Mika posa la deuxième assiette et ses yeux bleus clairs se levèrent vers Reagan avec un air interrogateur.
- Tu comptes venir manger, ou rester planté là ? demanda-t-il comme s’il pensait que Reagan envisageait réellement les deux options.
Le plus jeune était toujours figé. Il n’avait jamais ressenti d’attirance aussi forte pour qui que ce soit, bien qu’il sache reconnaitre la beauté, tout aussi bien que le prochain crétin. Cependant, en voyant le corps de Mika, tout en muscles, son visage masculin, ses yeux… bon sang, ses yeux. Reagan
se sentit à la fois attiré et désespéré.
Il aurait préféré être attiré par quelqu’un de plutôt mignon, quelqu’un qui jouerait vaguement dans la même cours que lui, mais Mika était à un tout autre niveau. Il jouait dans la cours des acteurs hollywoodiens et des mannequins qu’on retrouve en couverture des magazines de sport.
- Hé, souffla soudain Mika en s’approchant. Ne fais pas une crise. Tu n’es pas menacé ici.
- Je… la voix de Reagan se brisa et il se racla la gorge avant de reprendre : je ne fais pas de crise.
- Tu veux m’expliquer pourquoi ton rythme cardiaque part à trois-cent, alors ?
Reagan sentit ses oreilles chauffer et il espéra que le fard n’était pas visible sur son visage.
- Je ne sais pas, mentit-il.
- Hum, fit Mika en semblant le considérer un instant. Bon, viens manger, ça va refroidir.
http://addictbook.weebly.com
