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Citation de Ledraveur


SANGHA
Formé de la réunion de deux racines sanskrites SAM et HR, ce qui aboutit à « comprenant », le mot “sangha” se réfère, au sens large, à un « ensemble ». Le vocabulaire bouddhique, dans la plus stricte orthodoxie, réservait autrefois, c'est encore le cas dans certains pays, le terme à la communauté que constituent les religieux, moines et moniales. Un autre mot,“parisa”, est alors utilisé pour désigner l'ensemble des bouddhistes. Toutefois, dans l'usage courant, le « Sangha sous ses quatre aspects » fait référence à la totalité de la Communauté : moines, nonnes, fidèles laïques hommes et femmes. On réserve l'expression Ariyasangha, « le Noble Sangha », aux êtres qui ont réalisé la Vérité, et sont à même de l'enseigner.

Le Bouddha n'étant plus parmi nous, c'est le Sangha qui constitue l'exemple vivant de l'enseignement du Bouddha car, selon la formulation donnée dans le texte de l'Hommage au Sangha : « la communauté des disciples du Bienheureux a une conduite droite, correcte, méthodique, bienséante » et constitue de ce fait « le plus grand champ de mérites pour le monde ».
p. 180
Moines et laïcs
Deux pôles sont en présence, interdépendants. Moines et nonnes, qui ne sont pas autorisés à exercer d'activité lucrative, dépendent, pour leurs besoins matériels, de la générosité des laïcs qui, de leur côté, attendent des religieux enseignements, éclaircissements sur la doctrine, conseils et accomplissement de certains rites. Il est parfaitement possible d'être un excellent bouddhiste sans l'accomplissement d'aucune formalité particulière. Toutefois, la Prise de Refuge donne plus de force à l'engagement. Dans le bouddhisme de tradition ancienne, ce peut être l'occasion d'une petite cérémonie, qui garde généralement un caractère intime et peu formel.
p. 181
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