Pendant mon absence, mon père avait vendu notre vieux canapé.....
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Petit à petit, nous avons commencé à parler. Même si je ne le faisais pas exprès, toutes les histoires que je lui racontais étaient épurées de tout élément occulte ou perturbateur. C'étaient les contes inoffensifs d'une voyageuse naïve et un peu gourde. Je voulais le faire rire, je voulais rendre plus légère la transition marquant mon retour à cette vie, je voulais qu'il me pardonne, alors j'amoindrissais l'endroit que j'avais aimé.