Viktor Hofer

Ce n'est pas précisément parce qu'on aime la campagne qu'on va à New York. Dans notre imaginaire, c'est l'archétype de la ville, avec son bitume, ses immeubles, ses musées et ses chantiers de constructions permanents, c'est Broadway, Time Square, des musées, le tumulte permanent, ça grouille d'activité .

Toutefois, on est très étonné de la présence partout de petits parcs en dehors de Central Park, ou Battery Park, de petits havres de verdures avec bancs et oiseaux, au coin d'une rue, entre deux immeubles, à l'extérieur de la bibliothèque , des espaces infestés d'écureuils gris marrants très culottés . C'est presque plus vert que Paris.



Dans little Italy, on découvre par hasard, un salon de thé avec une véranda qui donne sur une courette avec des plantes grimpantes et une fontaine... Au retour, on ouvre les livres pour comprendre et cette production des éditions Citadelle Mazenod avec de magnifiques photos nous apprend qu'on a loupé une grande partie des espaces verts. Ils sont au-dessus de nous, sur les toits des immeubles et les terrasses . L'une d'entre elle est régulièrement filmée dans des séries télé fait la photo de couverture de l'ouvrage. On a aussi oublié le jardin botanique dans le Bronx . Et oui, le Bronx ça nous évoque tout sauf l'idée d'un jardin botanique .



Ce livre nous permet d'envisager un autre voyage, en nous intéressant davantage à la nature dans la ville . Les paysagistes et les jardiniers ont de l'ouvrage dans cette ville, et on trouve tous les styles, du jardin zen au jardin anglais, la symétrie à la francaise, et des fleurs partout, pourtant les hivers et les étés sont rudes.



Une chronique printanière pour qu'un livre nous aide à voyager autrement.