Derrière, tandis que débute la pente caillouteuse qui mène au jardin, une rangée de pittosporums aux émanations mielleuses et vanillées est tenue -- peut-être même surveillée -- par deux majestueuses colonnes que forment, à gauche, une impressionnante glycine aux fleurs raisins d'un violet pictural et, à droite, un longiligne figuier de Barbarie aux fruits inaccessibles et défendus (par les épines ou le souvenir terrorisant de l'atterrissage journalier et cannibale des goélands sur le toit du préau de l'école que jouxte le cactus).