Mes journées étaient lunaires. Plus rien ne me surprenait, j'attendais presque avec impatience le prochain coup du sort. Foutu pour foutu, j'assistais impuissant, a l'explosion de notre famille. Je me demandais même ce que j'avais pu faire de mal dans ma vie pour être récompensé de la sorte. A part le jour, où, petit, j'avais coupé les moustaches du chat, rien ne me venait qui aurait pu justifier cet acharnement sur nos têtes.