La parole et la plume ont toujours occupé une place exceptionnelle dans la vie russe. Alexandre Herzen appelait la littérature "le second gouvernement", l"autorité vraie. En Russie, plus qu'un art, elle a toujours été une sorte de parlement social qui compensait l'absence d'un véritable parlement politique en se faisant la voix de la conscience et de la vérité.