Citation de Cielvariable
Une étrange rencontre
Quand le soleil surgit à l’horizon, le prince Setné* quitte le palais royal. Il semble pressé.
Au murmure du vent dans les sycomores, au bruissement des palmiers répond le crissement de ses pas sur la terre sèche. Setné longe temples majestueux, statues colossales, sphinx* protecteurs, pylônes* de pierre et mâts gigantesques aux oriflammes colorées... Il se faufile entre les maisons de brique où s’entassent fonctionnaires, artisans ou ouvriers. Des bruits de poteries s’entrechoquent, des éclats de voix et de rire retentissent : le peuple se réveille. Une dure journée de travail l’attend.
Bientôt le prince franchit l’enceinte entourant Memphis*. Il s’arrête un instant pour admirer la muraille qui protège la vieille capitale égyptienne depuis des siècles : vingt mètres de haut ! quinze d’épaisseur ! Il aperçoit la digue qui retient les crues du Nil*. Plus loin dans les champs cultivés poussent le blé doré, le lin aux fleurs bleues, l’orge, les légumes...
Setné sourit aux canards sauvages si nombreux dans les papyrus qui poussent sur les berges du fleuve. Il se dirige vers le désert sec, sans vie, le désert de tous les dangers où il adore se promener.
Grand, mince, le visage fier et le regard brillant, le prince allonge le pas. Il devra rentrer au palais avant que la chaleur ne devienne trop étouffante.
Setné est un homme respecté : savant renommé, excellent magicien et Grand Prêtre* de Ptah* !
On l’admire. On l’envie.
Pourtant, il n’est pas satisfait. Il veut toujours apprendre de nouvelles choses. Voilà pourquoi, dès l’aube, il étudie des papyrus, déchiffre des stèles* couvertes de textes, visite des temples aux murs gravés de hiéroglyphes*. Il inspecte des chapelles ornées de peintures et de formules magiques... Rien ne lui échappe.
Aujourd’hui, guidé par le hasard, Setné se dirige vers le cimetière aux tombes vieilles parfois de 1 500 ans !
Quand le soleil surgit à l’horizon, le prince Setné* quitte le palais royal. Il semble pressé.
Au murmure du vent dans les sycomores, au bruissement des palmiers répond le crissement de ses pas sur la terre sèche. Setné longe temples majestueux, statues colossales, sphinx* protecteurs, pylônes* de pierre et mâts gigantesques aux oriflammes colorées... Il se faufile entre les maisons de brique où s’entassent fonctionnaires, artisans ou ouvriers. Des bruits de poteries s’entrechoquent, des éclats de voix et de rire retentissent : le peuple se réveille. Une dure journée de travail l’attend.
Bientôt le prince franchit l’enceinte entourant Memphis*. Il s’arrête un instant pour admirer la muraille qui protège la vieille capitale égyptienne depuis des siècles : vingt mètres de haut ! quinze d’épaisseur ! Il aperçoit la digue qui retient les crues du Nil*. Plus loin dans les champs cultivés poussent le blé doré, le lin aux fleurs bleues, l’orge, les légumes...
Setné sourit aux canards sauvages si nombreux dans les papyrus qui poussent sur les berges du fleuve. Il se dirige vers le désert sec, sans vie, le désert de tous les dangers où il adore se promener.
Grand, mince, le visage fier et le regard brillant, le prince allonge le pas. Il devra rentrer au palais avant que la chaleur ne devienne trop étouffante.
Setné est un homme respecté : savant renommé, excellent magicien et Grand Prêtre* de Ptah* !
On l’admire. On l’envie.
Pourtant, il n’est pas satisfait. Il veut toujours apprendre de nouvelles choses. Voilà pourquoi, dès l’aube, il étudie des papyrus, déchiffre des stèles* couvertes de textes, visite des temples aux murs gravés de hiéroglyphes*. Il inspecte des chapelles ornées de peintures et de formules magiques... Rien ne lui échappe.
Aujourd’hui, guidé par le hasard, Setné se dirige vers le cimetière aux tombes vieilles parfois de 1 500 ans !
