Les hommes sont lâches. Le cocher m’a expédiée sans un regard dans une ruelle des bas-fonds de la ville. Les boyaux de pavés grouillaient de mendiants, d’ouvriers tous aussi pauvres que moi. Ça sentait la misère, l’urine, les excréments, les relents d’alcool et de mauvais tabac. J’ai erré plusieurs jours, avec mon châle, mon baluchon et Timothy, emmitouflé dans un panier d’osier, avec ce qu’il me restait de nourriture