La douleur est néfaste, et l'idée qu'elle ennoblit absurde.
Nietzsche, dans sa glorification de la souffrance, est semblable au renard qui, dans la fable, avait perdu sa queue. Son argument que la douleur forge le caractère se résume au désir de vengeance d'un homme qui a souffert.
Ce qu'il prend pour de la force n'est que le plaisir d'infliger à ses pareils la souffrance qu'il a subie.
(1896).