Lorsque Cora rejoignait la porte en chassant l'air confiné avec son tablier, dès qu'elle regardait la pelouse verte ponctuée de piquets et d'arceaux, les boules rayées brillant comme des oeufs de Pâques peinturlurés, les lugubres roucoulements des tourterelles tristes la submergeaient d'un plaisir douloureux, qui satisfaisait davantage sa nature qu'un bonheur allègre et insouciant. Dans le matin frisquet ou la fraîcheur du soir, le bourdonnement des insectes alourdissant l'air, un si grand contentement s'emparait de Cora qu'elle se sentait presque coupable. Qu'avait-elle donc fait pour jouir d'une telle paix ? (page 98)