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Citation de LOPPINET


La question est formulée au futur « Mon chien me conduira-t-il au Paradis ? » Elle n’est pas au présent : que mon chien me conduise ainsi à un plus grand amour de la création, de mon prochain, de Dieu, cela n’est pas automatique, pas « tout cuit ». « Conduira-t-il ? » : il y a dans ce futur une part d’incertitude, de suspense : cela dépend de beaucoup de monde, de Dieu, des anges, et de vous. Mon chien me conduira si je lui désigne la destination finale de notre route commune. Prenons une image : lors des tremblements de terre, lorsqu’on fait appel aux chiens pour trouver les victimes sous les décombres, ce sont bien eux qui conduisent les hommes vers leurs prochains. Mais cela ne peut se faire que si les hommes (en l’occurrence les pompiers) l’ont demandé aux chiens. C’est seulement s’il s’est auparavant établie une telle relation entre leur maître et le chien que celui-ci peut trouver les victimes. Autrement dit, le chien rend possible la charité des sauveteurs. Il n’y a pas de tâche plus noble que de sauver, d’être un « bon samaritain ». Le chien agit alors comme un démultiplicateur de charité. Dans cette image, c’est bien le chien qui conduit l’homme, mais sous la gouverne de son maître. Il en va ainsi de toute relation juste avec son chien et d’un cœur ouvert à son prochain. La charité ouvre les portes : celles du cœur comme celles du Paradis.
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