(...) une femme avec un sein dépareillé, mais où est passé l'autre, Aïcha incrédule effleure la chair sans conséquence du côté gauche, un seul sein, c'est bien suffisant pour une femme solitaire, que ferait-elle du deuxième ? Le destin de Aïcha, l'aimée, la convoitée, entre ses parents restée comme une femme impossible. Et la voilà séparée des autres à jamais, plus de bain pour Aïcha, elle l'a décidé, orgueilleuse, retranchée dans son sein droit comme dans une citadelle. (p. 90)