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Citation de Alfaric


Outre son statut de capitale du royaume parse, Ecbatâna était aussi un relais essentiel pour les communications sur la « grand-route continentale » qui traversait d’est en ouest l’immense continent. C’était dans cette cité débordante de dynamisme que convergeaient les caravanes venues des deux directions et que s’entassaient les divers produits qu’elles apportaient : du Sérica la soie, les poteries, le papier et le thé ; de la principauté de Qahlhâl les jades verts et les rubis ; de Turân les pur-sang ; de Sindôra l’ivoire, le cuir et les bronzes ; du Maryam l’huile d’olive, la laine et le vin nabîd ; de Mithre les tapis… Au parse, la langue officielle de cette voie internationale, se mêlaient encore les dizaines de langues parlées par cette foule bigarrée qui allait et venait dans ses rues à pied, à cheval, à dos de chameau ou d’âne. Dans les tavernes, blondes du Maryam, filles de Sindôra à la chevelure de jais et d’autres belles étrangères encore, rivalisaient de charme, allaient de table en table emplir les coupes des clients des meilleures boissons de leur pays. Prestidigitateurs du Sérica, écuyers de Turân, magiciens de Mithre réjouissaient les passants par leur adresse, tandis que les musiciens de Qahlhâl jouaient de la flûte. La prospérité d’Ecbatâna se perpétuait ainsi depuis plus de trois siècles.
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