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Citation de Alfaric


L’armée lusitanienne fit irruption par la porte que Kahllahn avait ouverte. L’ennemi écrasait sous les sabots de ses chevaux les citadins qui fuyaient en tous sens en hurlant, fendait les crânes au passage d’un seul coup d’épée, plongeait ses lances dans les dos parses. Pas de quartier non plus pour les femmes et les enfants. Tout infidèle châtié était un pas de plus vers le paradis.
Quelqu’un s’efforçait encore d’endiguer cette marée d’hommes et de chevaux : Garshâsq. Vociférant contre ses hommes prêts à s’enfuir, il se dressa à cheval en brandissant son arme face aux envahisseurs.
Mais, au même instant, un des fantassins ennemis planta sa lance dans l’attache de la jambe avant de sa monture. La bête, poussant un violent hennissement, démonta son cavalier et s’écroula sur le flanc. Projeté brutalement au sol, Garshâsq eut à peine le temps de se dresser à demi que des épées lusitaniennes l’embrochaient, de cinq côtés à la fois, transformant le marzbâhn en un tas de chairs ensanglantées.
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