Elles ont connu la confusion des peaux qui se frôlent par mégarde, puis se rejoignent sur un coup de tête, sans jamais s’êtres hantées au préalable. Une simple balade. Un agrément. L’émoi n’a guère de place au milieu des bourrasques de mai 68. On se fiche des baisers à venir, des dents qui s’entrechoquent, de la salive échangée pour sceller une quelconque promesse. Il n’y a pas de pacte, pas d’engagement, seulement des parenthèses ou des péripéties.