Il est toujours agréable à l'antiquaire d'accompagner l'objet d'art-meuble ou tableau- qu'il a vendu, chez eux qui l'ont adopté. Cela lui permet d'abord de discerner le sort qu'on lui réserve et, plus tard, de pouvoir le situer par la pensée dans le musée imaginaire que, dans notre métier, chacun de nous construit avec ses souvenirs professionnels. (p.15)