Nous apprenions à être plus conscients de la nature relative des diverses formes de privilèges, et de leur situation à l’intersection des rapports de classe, de race, de sexe, etc. Aussi éclairante que cette conversation ait souvent été, il me semble qu’elle ne peut pas être appliquée maintenant, sans modification, à la souffrance. La tentation de superposer le premier discours au second est forte : le privilège et la souffrance ont beaucoup en commun. L’un et l’autre se manifestent sous la forme d’une bulle, contenant une personne et déformant sa vision des choses.