Chopin se tut, ils cessèrent de discuter. Ils ne pouvaient se comprendre. Mais la tendresse de leur amitié n'en était aucunement affectée. Ils s'aimaient baeucoup. Le Polonais aimait la flamme, l'élan, la passion du Hongrois. Le Hongrois aimait la noblesse native du Polonais, sa finesse de sentiments, sa malice charmante, sa chaleur slave. Le monde coloré et berceur de ses mazurkas l'enchantait.