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Citation de adonisos


« Ses paupières fines étaient comme un voile de soie tiré sur son regard, un petit souffle régulier sortait de ses lèvres lures » p.1049
« Sur le visage endormi de Pauline, un rêve passait, la clarté rapide d’un sourire » p. 1052
« Et maintenant, Pauline savait pourquoi le flot sanglant de sa puberté avait jailli comme d’une grappe mûre, écrasée aux vendanges. Ce mystère éclairci la rendait grave, dans la marée de vie qu’elle sentait monter en elle. » p. 1079
« Mais à présent, il y avait entre eux un nouveau lien, la mort toujours présente. Elle ne faisait plus allusion à la gravité de son état, elle trouvait la force de sourire ; lui-même parvenait à feindre une tranquilité parfaite, un espoir de la voir se lever d’une heure à l’autre ; et, pourtant, chez elle comme chez lui, tout se disait adieu, continuellement, dans la caresse plus longue de leurs regards qui se rencontraient. La nuit surtout, lorsqu’il veillait près d’elle, ils finissaient l’un et l’autre par s’entendre penser, la menace de l’éternelle séparation attendrissaient jusqu’à leur silence. Rien n’était d’une douceur si cruelle, jamais ils n’avaient senti leurs êtres se confondre à ce point. » p. 1134
« Ah ! misère ! la pluie rouge de la puberté tombait là, aujourd’hui, pareille aux larmes vaines que sa virginie pleurait en elle. Désormais, chaque mois ramènerait ce jaillissement de grappe mûre, écrasée de vendanges, et jamais elle ne serait femme, et elle vieillirait dans la stérilité ! » p. 1229
« A la grande clarté brutale, le mystère troublant s’en était allé de la peau si délicate aux endroits secrets, de la toison frisant en petites mèches blondes ; et il ne restait que l’humanité douloureuse, l’enfantement dans le sang et dans l’ordure, faisant craquer le ventre des mères, élargissant jusqu’à l’horreur la fente rouge, pareille au coup de hache qui ouvre le tronc et laisse couler la vie des grands arbres. » p. 1271
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