Comme prévu, il me flanque une claque magistrale, et j’en vois trente-six chandelles. Mais je sais que je dois réagir à vif, sous le coup de l’adrénaline, ne pas laisser à la douleur ni aux émotions le temps de me submerger. Je panserai mes plaies plus tard.Je me colle à lui, les deux mains sur ses épaules. Il ne s’attend pas à ça. J’en profite, et lui balance un coup de genou digne de la plus belle des castrations.Le souffle coupé, il s’écroule au sol. Il se recroqueville comme la pauvre petite merde qu’il est.