Je l’observe quelques instants. À moins que cela ne soit lui qui m’observe, arrachant l’une après l’autre, d’un seul regard, les couches de vêtements et de chair qui dissimulent ma vérité. Mes organes, mes tripes, mes névroses, mes haines. L’espoir, l’effroi, la joie. Du rez-de-chaussée s’élève la voix de Pierre qui fredonne. Thomas. Mon fils, mon amour, mon mystère.