AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de collectifpolar


Makele pencha la tête. Il aurait dû lui en parler plus tôt.
— C’était un vendredi. Un soir où tu es sortie pour téléphoner à ta sœur. Je m’étais installé sur le canapé pour lire. À cette heure, tout est tranquille. Les locataires dînent ou regardent la télé.
— Je me souviens.
— Une dizaine de minutes après ton départ, la porte de l’immeuble s’est ouverte. J’étais plongé dans ma lecture et…
Aboussa se rapprocha. L’angoisse de son mari commençait à la gagner.
— Et j’ai entendu la porte. Le même bruit de métal rouillé.
— L’entrée condamnée ?
— Oui. Le lendemain, je suis allé voir. La porte était à nouveau fermée mais, sur le sol, il y a une rainure toute fraîche. La preuve que je n’avais pas rêvé.
Il prit la main de sa femme et baissa la voix.
— Des hommes viennent ici, ouvrent la porte interdite et s’enfoncent dans les enfers.
Aboussa saisit un chapelet et fit rouler les grains d’ambre entre ses doigts.
Plus que tout, elle craignait l’inconnu. L’ombre la terrorisait. L’ombre et la mort. Elle se redressa.
— Jamais on n’aurait dû accepter cette place. Jamais.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}