Mon père a fini par s’approcher et m’a pris dans ses bras. Il m’a serré très fort contre lui, comme il ne l’avait jamais fait. Et j’ai senti les sanglots qui montaient à travers les soubresauts de son corps. Des larmes se sont formées au coin de nos yeux. Il a reculé d’un pas en me tenant par les épaules et il m’a dit « Je t’aime, mon fils. »
(Le Quartanier, p.39)