Editions Amalthée [corriger]

Un récit qui parlera à beaucoup d'entre nous... quelle que soit la souffrance, lorsqu'elle est issue de l'agression ou de la malveillance, elle détruit. L'auteure s'appuie sur la beauté de la poésie pour décrire des comportements que la société ne doit plus tolérer.

Merci pour ce témoignage.

Puissant témoignage sur la violence au travail, en particulier dans les hôpitaux. Véronique Mousillat traite ce sujet avec beaucoup de courage et de résilience. Elle nous oblige dans un texte teinté de poésie et d’espoir malgré tout, d’ouvrir les yeux sur un mal qu’on ne voulait pas voir, sur une violence qu’on aimerait ignorer.



Elle dénonce la violence au travail, violence par petites touches, sophistication et perversion difficiles à repérer, agression répétée et intentionnelle, propos sexistes, humiliations mais surtout elle s’interroge sur les raisons de cette malveillance dans la gestion des hôpitaux.



Elle décrit le management par la peur, la technocratie vide de sens, une politique des soins qui s’efface devant des tableaux de chiffres que personne ne lit.



Et l’impossibilité de communiquer, de débattre. Celui qui n’est pas d’accord doit disparaître.



On l’accompagne dans cette descente aux enfers mais en même temps, au fil des lettres qu’elle écrit à cet Adrien qu’on aimerait tous connaître, on comprend qu’elle va s’en sortir, parce que ses valeurs sont intactes et parce qu’elle ne veut pas être une victime.



C’est beau, touchant et tellement vrai.

Voilà un petit mois que j'ai fini ce livre et il est toujours dans ma tête. Comme l’auteure, j’ai vécu de la violence au travail et j’ai dû quitter mon poste de travail que j’adorais et que j’avais choisi.







Je remercie l’auteure pour ce témoignage qui me rappelle mot pour mot ce que j'ai vécu. J'aurais pu en écrire chaque ligne et chaque page tellement je me reconnais dans ce processus de destruction de l’humain. C’est affligeant. On comprend dans ce récit pourquoi des drames arrivent. Il faut lire ce livre, pour que cette violence ne soit plus tolérée et qu’enfin les tribunaux accordent un peu plus de crédits aux victimes qui ont encore le courage de les saisir. C’est vrai que les choses changent mais le chemin est encore long.



Mais en dehors du thème qui ne peut laisser personne indifférent, c’est le style que j’ai vraiment apprécié. L’auteure est capable de nous décrire des scènes difficiles voir cruelles tout en distillant des moments d’apaisement, d’émerveillement, on souffle entre deux cauchemars.



Un livre vraiment bien construit avec des références à Baudelaire, Camus et d’autres pour là aussi nous permettre de prendre un peu d’hauteur et de distance.