AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet



    adelaidebabelio le 02 novembre 2020
    Bonjour à tous, 

    Pour le défi du mois de novembre, nous vous proposons de livrer un texte sur le thème suivant : « Sur un banc ».
    Ce simple mobilier de rue, lieu fixe au milieu des passants ou face à un paysage à contempler, lieu de rencontres, de lecture, de pensées, de repos, sera à même de vous inspirer des descriptions ou des récits à la mesure de votre créativité. Du poème de Charles Baudelaire "A une passante" dans lequel on peut volontiers se représenter le poète assis sur un banc, à la chanson de Renaud "Mistral gagnant", en passant par la fameuse image de Forrest Gump vissé sur son banc, vous ne manquerez pas de références pour nourrir votre imagination. Épatez-nous !



    Comme d’habitude, la taille et la forme de votre contribution sont libres et vous avez jusqu’au 30 novembre minuit, pour nous soumettre votre texte en répondant ci-dessous. Le gagnant remportera un livre. A vos plumes !
    JML38 le 04 novembre 2020
    Une vie de roman

    Marie traversait tous les jours ce petit jardin public. Elle passait devant un banc, situé à proximité de l’aire de jeux. Parfois il était vide. Parfois il était occupé. Par des adultes qui discutaient, ou par des enfants qui jouaient. Quelquefois par des amoureux qui se bécotaient...
    Avec son nouveau travail, l’heure à laquelle elle passait devant le banc avait changé, ainsi que les personnes qu’elle voyait assises. L’une d’elles attira son attention. Une petite dame qui semblait ailleurs, enfouie dans ses pensées. Elle lui trouva l’air gentil, et la trouva jolie. De beaux cheveux gris renseignaient sur son âge avancé. Un beau sourire agrémentait son visage ridé par les ans. Marie continua son chemin, un peu mélancolique.
    Le lendemain, alors qu’elle repassait au même endroit, sensiblement à la même heure, elle revit la petite dame, assise à la même place, avec le même sourire et les mêmes beaux cheveux gris.
    Ne pouvant résister à l’envie de lui parler, elle s’approcha et lui demanda si elle pouvait s’asseoir à côté d’elle. Des yeux rieurs apportèrent la réponse.
    Marie s’installa à côté de la femme et ne dit rien pendant quelques minutes. Puis elle se lança, intriguée.
    - Vous venez tous les jours sur ce banc ?
    - Je vous connais, mademoiselle ?
    - Non. Vous voyant depuis quelques jours sur ce banc, j’ai eu envie de faire connaissance.
    - C’est très aimable, vous êtes charmante. Vous me rappelez ma fille. Une gentille fille que je ne vois plus malheureusement.
    - Elle est partie ? demanda Marie avec la crainte d’obtenir une autre réponse.
    - Oui. Avec un bel écuyer, sur un grand cheval blanc.
    - Elle travaillait dans un cirque ?
    - Elle non, mais moi oui. J’étais acrobate. Je m’élançais au-dessus des spectateurs qui retenaient leur souffle. Je lâchais la barre et après deux cabrioles me rétablissais au bout des bras de mon ami Paulo. C’était une belle époque.
    - Vous n’avez qu’un enfant ?
    - J’ai un fils aussi. Il vit au Maroc. Son père est un sultan qui fut follement amoureux de moi et que j’ai aimé plus que tout, mais que j’ai finalement quitté pour un acteur de cinéma venu tourner un film dans le désert.
    Marie commençait à prendre plaisir à écouter cette dame raconter ses souvenirs, tout en se demandant ce qu’elle pouvait raisonnablement croire. Affabulatrice ou pas, elle racontait bien et Marie décida d’entrer dans son jeu.
    - Mais votre fille, qui était son père ? Paulo ou l’acteur ?
    - Ni l’un ni l’autre. C’était Gunther, un Allemand dresseur de fauves. Mais il est retourné dans son pays après son accident.
    - Avec les animaux ?
    - Non, en voiture. Il se débrouillait mieux avec des lions qu’avec le tigre d’un moteur de Porsche.
    - J’ai du mal à suivre. Le sultan arrive après le cirque et avant l’acteur ?
    - Oui, c’est ça. Le cirque j’y suis née. Mes parents étaient de célèbres clowns venus d’Italie. J’ai grandi au milieu des paillettes et j’ai appris mon métier de voltigeuse. Au hasard d’une tournée, un sultan arabe m’a remarquée et a demandé ma main, dans le style le plus romantique que vous pouvez imaginer. Mais la vie au milieu des sables a fini par me peser et l’amour s'en est allé. Sean est arrivé avec une équipe de tournage, pour un film de guerre.
    - Sean Connery ? demanda Marie interloquée.
    - Non, Sean Parrish. Sean Connery je l’ai rencontré plus tard dans des soirées.
    - Excusez mon ignorance, mais le nom de cet acteur ne me dit rien.
    - Cela ne m’étonne pas mon enfant. Sa carrière fut aussi brève que fulgurante, et sa passion pour le pilotage d’avions nous a définitivement séparés.
    - Encore un accident ?
    - Non, une aviatrice australienne.
    - Vous excitez ma curiosité. Qu’avez-vous fait après avoir été quittée par Sean ?
    - Je suis rentrée en France.
    - Et ?
    - Et c’est tout.
    - Mais qu’avez-vous fait pour vivre ?
    - J’ai écrit ma vie, vendu mes livres, et me suis remariée.
    Une petite fille s’approcha du banc en courant.
    - Mamie, Mamie !
    Une femme d’une quarantaine d’années vint s’asseoir à côté de la vieille dame.
    - Allez maman, on rentre maintenant. Tu reviendras demain.
    - Je parlais à cette gentille demoiselle. Elle m’écoutait poliment, et mes histoires semblent lui plaire.
    - Elle sera certainement à nouveau là demain.
    - J’espère. Je ne vous ai pas parlé de mon bel explorateur qui a disparu au milieu de la banquise, n’est-ce pas ?
    La femme s’adressa à Marie.
    - Merci de vous être arrêtée pour écouter maman.
    - Je vous en prie, c’était passionnant.
    - Je n’en doute pas, ma mère est romancière et son imagination débordante. Ce n’est pas par hasard qu’elle vient sur ce banc. Elle en a fait depuis toujours son lieu d’inspiration privilégié et c’est ici qu’elle a connu papa.
    - Elle raconte ses histoires comme si elle les avait vécues. C’est assez troublant. Quelle est la part de fiction et de réalité ?
    - Qui peut savoir ? Maman a toujours gardé une part de mystère, disant se servir de ses souvenirs pour alimenter ses romans. Il est trop tard maintenant pour démêler le vrai de l’imaginaire, puisque l’intéressée elle-même ne fait plus la part des choses. Et quelle importance ? L’essentiel est peut-être tout simplement d’y croire. Et c’est sans doute mieux ainsi pour elle, d’avoir rejoint le monde qu’elle a inventé, qu’elle fait revivre sur son banc pour qui a la gentillesse de prendre le temps de s’arrêter un moment.
    mfrance le 04 novembre 2020
    Cela paraît bien agréable de s'installer sur un banc à côté de toi  !   
    Allez, fais-moi une petite place !
    JML38 le 04 novembre 2020
    Bienvenue sur mon banc mfrance
    glegat le 04 novembre 2020
    @JML38 ouvre le ban(c) ! Belle invitation.
    Darkhorse le 04 novembre 2020
    Dialogues savoureux comme toujours, JML38, au service d'une bien belle histoire.
    JML38 le 04 novembre 2020
    Vos retours me font très plaisir. Merci.
    J'avais effectivement, pour une fois, envie d'ouvrir le bal.
    OSOLEMIO le 04 novembre 2020
    JML38 a déja écrit son défi de Novembre 

    Avec  sur le banc : une mamie imaginative et une Marie bien sympathique !
    N'y aura t'il pas de suite à cet échange générationnel très agréable ? encore une valse pour qui ouvre le bal ?
    autempsdelire le 04 novembre 2020
    Un banc 

    Pour me reposer
    A l'heure du froid et de la neige 

    Un banc 
    pour penser
    Rêver de toi 
    peut-être ? 


    Un banc ....
    ....


    Mais tu t'effaces doucement 
    et tu me laisses 
    si seule ! 

    Cathy Vannier-Paris 
    Carmendb le 04 novembre 2020
    Entre Chien et Loup

     

    Il revient là chaque soir, entre chien et loup,
    Il l’attend, elle lui a donné Rendez-vous.
    Elle a dit « Je viendrai », n’a pas précisé quand.
    Aussi il passe des heures assis sur ce banc.


    La nuit tombe, il rentre chez lui, il fait si froid !
    La voir, l’embrasser, ce n’est pas pour cette fois !
    Il sait qu’il devra encore se contenter
    Avec elle, cette nuit, de téléphoner !
     

    Il en appelle au grand Baudelaire, à Musset,
    À Vigny, Hugo, ses poètes préférés.
    « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux »,
    Il chemine et déclame, on entend ses sanglots.


    Il rêve de lui dire en caressant son corps :
    « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’Or ! »

     
    Carmendb
     
    Emprunts à Alfred de Musset et Charles Baudelaire
    Carmendb le 04 novembre 2020
    Le Parc, la nuit

     

    Dans les allées sombres du Parc, deux ombres passent.
    Sous le grand Chêne, elle le rejoint, il l’enlace,
    Ils s’assoient sur le Banc.  Tendrement ils s’embrassent.
    Seuls dans la Nuit, ils osent toutes les Audaces.

      Aux premiers rayons du Soleil, ils disparaissent,
    Après maints Serments d’Amour et maintes Promesses,
    Ce soir ils retrouveront à nouveau l’Ivresse
    Du Plaisir, du Désir, des Baisers, des Caresses.

     Sur le Sable, le vent a effacé leurs traces.
    Tout là-haut dans les nuages, vole un rapace.
    L’oiseau majestueux  guette sa proie, il chasse :
    Un chaton miaule, effrayé par cette menace,
    Et reste bien caché, sous une branche basse.

    Carmendb
    Arabesk le 05 novembre 2020
    Sur un banc,
    j’ai goûté le temps,

    Sur un banc,
    je me suis rongé les sangs,

    Sur un banc,
    j’ai regardé les enfants,

    Sur un banc,
    j’ai souffert du vent,

    Sur un banc,
    j’ai compté les gens,

    Sur un banc,
    j’ai perdu mon amant.




    Arabesk
    isa-vp le 05 novembre 2020
    JML38  Cette petite dame est la littérature à elle toute seule. Il suffit de prendre le temps de s'arrêter et de l'écouter. Une bien belle histoire
    cyrilmusique1 le 05 novembre 2020
    Assis sur un banc, 
    je regarde des enfants
    se balader 
    juste pour aller
    à l'école retrouver
    leurs camarades de classe.

    Je vois des gens qui passent,
    un couple qui s'embrasse,
    assis sur le banc d'en face.
    Quelqu'un mange une glace.
    C'est l'été, il fait chaud,
    un adulte montre ses abdos
    pour impressionner 
    sa jolie dulcinée.

    Je vois passer 
    un groupe de filles pressées, 
    Elles aiment bien rigoler,
    j'entends: "Allons au ciné!"

    Ce banc a dû voir s'assoir
    des milliers de gens
    à travers le temps.
    Des milliers d'histoires
    à raconter
    au fil des années, 
    des saisons, chantons
    tous à l'unisson.

    Pour que ce banc
    résiste au temps,
    aux histoires taguées dessus
    Lisons : "Justine + Romu = Amour éternel."

    Je m'allonge au soleil
    sur ce banc, je regarde le ciel.
    J'entends les oiseaux chanter
    le chant de l'amour tout l'été.

    J'entends des voitures klaxonner,
    un mariage a été célébré. 

    Je vous souhaite à tous et à toutes de passer une très belle journée! :-)



    Cyril Van Eeckhoutte   La France et le Monde : Au fil des saisons  
    Tout un monde d`amour de la musique : Une famille anglaise I...
    Brynhilde le 05 novembre 2020
    Mon banc...

    C'est ainsi que je l'appellais. Mon banc. Ce vieil ami qui lui ne me décevait jamais. Toujours là pour me laisser y déposer mes 87 années.

    Oh mon fils. Si tu savais comme je souffre.

    Mon banc. Ses lattes de bois doivent être couvertes de feuilles mortes par ce jour d'automne. Est-ce que quelqu'un l'a nettoyé maintenant que je ne peux plus m'en occuper ?

    Finalement, lui et moi sommes un peu liés. Deux âmes constantes et généreuses. Pourtant abandonnées.
     
    Je me rappelle lorsque je l'ai fabriqué, il y a 70 ans. Du haut de mes 17 années, fougeux d'apprendre un métier, le patron m'avait dit : "Fernand, c'est du bon travail ! T'es un bon p'tit gars ! Ce banc, il va faire des heureux !".

    Que j'étais fier. J'étais doué, mon fils. Et la mairie en a commandé 14 de plus à l'atelier. Pour meubler la ville.

    Oh... J'ai mal.

    Mais ce banc, c'était mon banc. Mon enfant.

    Ta mère. Si belle. C'est sur mon banc qu'elle m'a offert son premier baiser.

    Sur mon banc qu'elle m'a dit oui.

    Sur mon banc qu'elle a tricoté tes pulls.
     
    Sur mon banc qu'on s'est assis pour te regarder conduire ton premier vélo.
     
    Sur mon banc qu'on a parlé encore et encore d'à quel point on était fiers de ta réussite.
     
    Et s'ils l'avaient enlevé ? Mon banc. Si comme moi, il ne servait plus ?
     
    Non... Lui, il survivra au monde. C'est ce qui me plaisait dans mon métier. Mes mains créaient. Et mes créations survivraient au temps, aux amours, aux guerres, aux abandons.

    Mon banc. J'y ai passé des heures.
     
    J'ai été flamboyant, mon fils. J'ai réussi.
     
    Tu savais que mon capitaine m'avait qualifié de soldat vaillant et méritant une fois la guerre terminée ?
     
    Ta mère. Elle était folle de moi. Même quand elle râlait.
     
    Mes amis. On en a fait des coups. Qu'est-ce qu'on a rit. 

    Quand ta mère est morte. Que tu es parti rejoindre ta famille. Et qu'un par un mes compagnons ont eux aussi rendu l'âme. Mon banc... Il est resté.

    J'ai été un homme, mon fils.

    Mon banc. J'y ai passé des heures. J'en ai confessé des pensées...

    Les enfants qui pleurent pour ne pas aller à l'école. La couturière au coin du parc, qui sans jamais le savoir avait en le jardinier un amoureux silencieux. Les amoureux qui se cachent derrière les arbres, à l'abri des regards. L'homme pressé. Le voleur. Les adolescents malicieux. La mère célibataire et sa fille boîteuse.
     
    J'en ai vu des gens. Mais aucun n'a pris le temps, de s'assoir sur mon banc.
     
    J'étais avec eux. Et à la fois, je n'existais pas.

    J'aurais bien voulu discuter. Du temps ensoleillé ou du banc que j'avais construit avec fierté.
     
    Autrefois, mon fils. J'étais vu.

    Mon banc, lui, ne m'a jamais déçu. J'y avais tant de souvenirs.

    Mon banc. Mon fidèle ami. Il a toujours accueuilli mon bonheur, ma fierté, mes pensées, mon amour, ma tristesse, et ma sérénité.
     
    Promets moi de t'y asseoir au moins une fois. Et de penser à moi.

    J'aurais voulu ne jamais le quitter, comme lui ne m'a jamais quitté. J'y serais mort bien volontiers.

    Mon fils. Je ne t'en veux pas. Je suppose que tu n'avais pas le choix.
     
    Il y a beaucoup de machines bruyantes ici. Des murs froids. Des infirmiers brefs, seuls et débordés. Des âmes autrefois fières qui se meurrent solitaires.
     
    Mais aujourd'hui, je pense à mon banc. Peut-être y en a-t-il là où je m'en irai bientôt, je l'espère. Des arbres touffus et verdoyants. Des rires d'enfants. Des gens qui s'aiment, se déchirent ou s'ignorent encore. Mon banc. Ta mère. Mes compagnons. Mes joies. Et un jour toi et tes enfants. Aujourd'hui, je n'ai plus que mes souvenirs. Et la pensée réconfortante qu'un jour, mon banc sera le refuge aimant d'une nouvelle âme et des péripéties de sa vie. Il en vivra encore de belles choses. Mon banc. J'en suis certain. Ainsi va la vie.


    Bonne journée à tous !
    Brynhilde.
    cyrilmusique1 le 05 novembre 2020
    S'assoir sur un banc
    pour vendre ses romans
    aux passants généreux
    rendons des lecteurs heureux.

    J'écris un nouveau livre.
    Nous continuons de vivre
    malgré tout, ce confinement
    nous rend plus important.

    Restons solidaires,
    pensons aux gestes barrières
    pour préserver sa santé,
    je resterai toujours vrai.

    Prenez soins de vous 
    et de vos proches surtout.
    Remercions nos soignants
    pour être là tout le temps.

    Pensons à donner notre sang
    à l'Etablissement Français du Sang
    pour pouvoir sauver des vies
    je vous remercie mes amis!

    Tout un monde d`amour de la musique : Une famille anglaise I...   La famille Lorens : A book`s land Paris
    faracha33 le 05 novembre 2020
    L homme sur son banc 


    L'homme sur son banc 

    Dort à l'ombre du temps 

    La femme, pour lui fixe l'instant 

    S'approche et dépose un baiser 

    Sur ses lèvres brûlantes asséchées 

    L'homme au banc dormant 

    Ouvre les yeux grands 

    Et fixe son présent 

    Passé, futur en cet instant 


    Alexandra F.R Faracha
    secondo le 05 novembre 2020
    Sur un banc, Amor
    Dans ton cœur Trésor.

    Sur un banc, j'attends
    L'automne, le printemps,
    À contre courant 
    Seul ne vient le vent.

    Que fais tu ici 
    Tranquille et assis ?
    Les saisons, la pluie
    Délavent ta vie.

    Je suis la vieille S
    La ride, la faiblesse,
    La mort et paresse, 
    Le souffle seul caresse.

    Sur un banc, j'attends
    Coup de semonce, sang
    Dans les tempes et dans 
    Le rose des choux blanc.

    Et la mort ALORS
    Met son maillot d'corps,
    Lèche ses dents et mord
    Dans ton cœur Trésor.

    JML38 le 05 novembre 2020
    LesLivresdeFlo Un texte plein de sensibilité
    Walex le 05 novembre 2020
    Pareil, j'aime beaucoup le texte de LesLivresdeFlo !
    Le tiens aussi JML38, et entre-temps secondo nous fait un retour au top également.
    Pas mal de textes de qualités déjà publiés, cela annonce du bon pour la suite ;)





Pour participer à la conversation, connectez-vous

 

{* *}