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Critique de Montana


J'ai eu du mal à terminer "Dernier Requiem pour les Innocents". Pas parce qu'il ne me plaisait pas, Non!! mais parce que je voulais rester dans ce siècle aux côtés de Jean-Baptiste Baratte chargé du transfert des ossements du cimetière des Saints Innocents dans les souterrains de Paris, nos actuelles Catacombes. Si Jean-Baptiste est un personnage de fiction créé par Andrew Miller, ce colossal chantier a bel et bien existé!
Vous allez penser que ce sujet est un poil morbide... mais ce récit est en fait une belle histoire d'amitié, d'amour avec de beaux rebondissements!
On suit l'évolution de ce jeune homme solitaire, peu expérimenté, qui arrive de sa Normandie natale (Orne). Nous sommes en 1785, et il découvre un Paris insalubre et puant dont il est chargé de l'orienter vers l'avenir en "l'allégeant" du poids de son passé. Au cours de cette année que va durer ce transfert d'ossements, Jean-Baptiste va gagner en confiance en lui, va s'entourer de personnes qu'il va apprendre à connaître et aimer et se découvrir lui-même.
Voilà pourquoi j'ai eu du mal à quitter cette atmosphère particulière que l'auteur a si bien restituée. Je me suis complètement immergée dans cette fin de siècle (18ème), dans ce lieu, au point de faire beaucoup de recherches complémentaires sur ce sujet. A la fin du roman, Jean-Baptiste remet son rapport sur le bureau du ministre qui avait commandité ce travail, et j'ai découvert qu'il existe réellement un rapport (disponible en ligne!) sur "Les exhumations du cimetière et de l'église des Saints Innocents, lu dans la société royale de médecine tenue au Louvre le 3 mars 1789" par M. Thouret. Incroyable!
Bon, maintenant, ce qui me plairait, c'est de me rendre sur ces lieux évoqués et voir (comme le montre quelques sites bien faits) ce que sont devenus ces endroits. Et pourquoi pas, faire une petite visite des catacombes. Un jour, j'irai...c'est sûr.
Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé intéressant de découvrir comment Andrew Miller a imaginé la façon dont ce transfert a eu lieu.
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