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Critique de IlumArcadis
[Résumé rapide] Yarvi, prince cadet infirme d'un puissant royaume, doit devenir roi à la suite de la mort de son père et de son frère aîné. Mais, trahi, le voilà réduit en esclavage loin de chez lui, alors qu'il a prêté serment de se venger et de récupérer son trône.
[Mon avis] 4.5/5. Joe Abercrombie est un nom bien connu de la fantasy, mais il s'agit du premier roman que je lis de lui, et j'avoue ne pas en avoir été déçue ! Bien que court (300 pages, inhabituel dans mes lectures), le roman parvient à installer un décor et un univers riches et immersifs, et la brièveté du roman sert la nervosité de l'action. Bref, on ne s'ennuie pas. La trame de l'histoire tourne autour de complots politiques, et malgré son côté peu original de prime abord, tout (les personnages, la structure de l'histoire, son rythme, etc.) est si bien mené que l'on est pris par l'histoire de Yarvi (comme quoi, l'originalité, c'est surcoté). La fin, particulièrement, est réalisée avec brio (évidemment pas de spoiler, mais Abercrombie parvient à conserver le mystère pour un twist tout en nous procurant cette sublime satisfaction du "on aurait pu le voir venir" parce que des indices étaient distillés dans le roman). C'est une oeuvre aboutie qui me donne très envie de lire la suite.
[Histoire] 5/5. le résumé du roman donne une impression de "fantasy classique" (ce qui est globalement plutôt le cas une fois le roman lu, et pas forcément négatif) à base de reconquête de trône usurpé et de quête initiatique. Malgré tout, le rythme est vraiment très bien maîtrisé, de sorte que l'histoire m'a happée assez vite. J'ai noté au milieu du roman une légère baisse de régime et une pointe d'ennui arriver, mais finalement Abercrombie a su insérer ce qu'il fallait pour relancer son roman. L'intrigue est très bien ficelée, la fin est superbement réussie, et laisse un goût de pleine satisfaction et de "reviens-y" pour le prochain tome.
[Personnages] 5/5. Nous suivons Yarvi dans une narration à la troisième personne focalisée, et ce personnage est bien mené de bout en bout : on s'y attache facilement au début, on comprend vite ses problématiques, on le voit évoluer, et on se satisfait de sa personnalité à la fin. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : sur ce court roman, Abercrombie parvient à trouver le juste équilibre entre décrire des personnages simples que l'on puisse comprendre suffisamment rapidement et leur donner suffisamment d'étoffe pour qu'ils soient intéressants en eux-mêmes. Je trouve que c'est particulièrement abouti pour la mère de Yarvi, notamment.
[Univers] 4/5. Nous sommes dans un univers assez classique, encore une fois, fractionné en plusieurs royaumes séparés par une grande mer intérieure, tous sous les ordres d'un Haut Roi plus haut placé. Encore une fois, rien de spécialement original, mais dans l'ensemble les dynamiques de pouvoir sont bien décrites (et c'est ce qui nous intéresse avec ce premier tome). Suffisamment d'éléments ne sont qu'esquissés, probablement pour laisser la place à la découverte dans les prochains tomes.
[Magie] 4/5. Si la magie est présente, c'est de façon très soft dans ce roman, et ce n'est pas le coeur du sujet. On n'en parle presque pas, on ne la voit pas, et elle n'intervient pas. Pourquoi 4/5 donc ? La magie est généralement le facteur différenciant principal de la fantasy, et pourtant ça ne m'a pas du tout manqué. Les aspects religieux, culturels, ethniques (même de façon secondaire) prennent suffisamment bien le relais pour impulser le souffle "fantasy" que j'aime à ce roman.
[Mon avis] 4.5/5. Joe Abercrombie est un nom bien connu de la fantasy, mais il s'agit du premier roman que je lis de lui, et j'avoue ne pas en avoir été déçue ! Bien que court (300 pages, inhabituel dans mes lectures), le roman parvient à installer un décor et un univers riches et immersifs, et la brièveté du roman sert la nervosité de l'action. Bref, on ne s'ennuie pas. La trame de l'histoire tourne autour de complots politiques, et malgré son côté peu original de prime abord, tout (les personnages, la structure de l'histoire, son rythme, etc.) est si bien mené que l'on est pris par l'histoire de Yarvi (comme quoi, l'originalité, c'est surcoté). La fin, particulièrement, est réalisée avec brio (évidemment pas de spoiler, mais Abercrombie parvient à conserver le mystère pour un twist tout en nous procurant cette sublime satisfaction du "on aurait pu le voir venir" parce que des indices étaient distillés dans le roman). C'est une oeuvre aboutie qui me donne très envie de lire la suite.
[Histoire] 5/5. le résumé du roman donne une impression de "fantasy classique" (ce qui est globalement plutôt le cas une fois le roman lu, et pas forcément négatif) à base de reconquête de trône usurpé et de quête initiatique. Malgré tout, le rythme est vraiment très bien maîtrisé, de sorte que l'histoire m'a happée assez vite. J'ai noté au milieu du roman une légère baisse de régime et une pointe d'ennui arriver, mais finalement Abercrombie a su insérer ce qu'il fallait pour relancer son roman. L'intrigue est très bien ficelée, la fin est superbement réussie, et laisse un goût de pleine satisfaction et de "reviens-y" pour le prochain tome.
[Personnages] 5/5. Nous suivons Yarvi dans une narration à la troisième personne focalisée, et ce personnage est bien mené de bout en bout : on s'y attache facilement au début, on comprend vite ses problématiques, on le voit évoluer, et on se satisfait de sa personnalité à la fin. Les personnages secondaires ne sont pas en reste : sur ce court roman, Abercrombie parvient à trouver le juste équilibre entre décrire des personnages simples que l'on puisse comprendre suffisamment rapidement et leur donner suffisamment d'étoffe pour qu'ils soient intéressants en eux-mêmes. Je trouve que c'est particulièrement abouti pour la mère de Yarvi, notamment.
[Univers] 4/5. Nous sommes dans un univers assez classique, encore une fois, fractionné en plusieurs royaumes séparés par une grande mer intérieure, tous sous les ordres d'un Haut Roi plus haut placé. Encore une fois, rien de spécialement original, mais dans l'ensemble les dynamiques de pouvoir sont bien décrites (et c'est ce qui nous intéresse avec ce premier tome). Suffisamment d'éléments ne sont qu'esquissés, probablement pour laisser la place à la découverte dans les prochains tomes.
[Magie] 4/5. Si la magie est présente, c'est de façon très soft dans ce roman, et ce n'est pas le coeur du sujet. On n'en parle presque pas, on ne la voit pas, et elle n'intervient pas. Pourquoi 4/5 donc ? La magie est généralement le facteur différenciant principal de la fantasy, et pourtant ça ne m'a pas du tout manqué. Les aspects religieux, culturels, ethniques (même de façon secondaire) prennent suffisamment bien le relais pour impulser le souffle "fantasy" que j'aime à ce roman.
