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Critique de Julaye30


1959 Beyrouth.
Abdallah Kamanja travaille sur l'invention d'un piano capable de mêler traditions orientales et occidentales grâce à un ingénieux système de pédales. Il reçoit une lettre qui lui demande de se rendre à Vienne pour montrer son invention.

Paris, époque contemporaine.
Son arrière-petite-fille Zanzoun vit à Paris. Elle a quitté Beyrouth en 2004. Elle se remémore son enfance et évoque ses difficultés identitaires. Petite, elle étudie l'arabe et le français à l'école. Elle nous raconte notamment l'histoire de son grand-père paternel qui était drogman, soit traducteur sous le mandat français. Elle mentionne aussi la ligne de démarcation qui a coupé la ville de Beyrouth en deux pendant quinze ans. (La guerre civile de 1975-1990 est évoquée plusieurs fois dans l'ouvrage sans être développée).

Le rythme du récit trouve une dynamique dans l'alternance des époques. On prend plaisir à suivre cet étonnant personnage, véritable passionné, toujours coiffé du tarbouche de son oncle. C'est poétique, original, parfois amusant. J'ai beaucoup apprécié les dessins en noir et blanc et leurs entrelacs de détails. Certains personnages secondaires tels que l'ami Victor et son frère jumeau Ernest m'ont plu. Quant au personnage d'Abdallah Kamanja, il est librement inspiré du musicien libanais Abdallah Chahine et de son piano oriental à quarts de tons. Une lecture pour s'évader.
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