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Critique de Villoteau


Connue outre-Atlantique depuis 2009 sous le nom des "Canayens de Monroyal" cette série en est à la diffusion de son troisième tome au Canada, toutefois depuis le tome 1 le scénario et le dessin sont signés par Achdé qui est bien français, même si pour l'édition québécoise il s'est adjoint un conseiller en la personne de Lapointe. Une collection de tableaux légendés montrant les principaux personnages à la page 2 nous permet d'appréhender plus rapidement les situations comiques en rapport avec leur caractère qui vont nous être présentées. Six joueurs au nom de famille évocateur apparaissent ainsi Mario Lépais est vu comme le défenseur gauche aux qualités de « mur défensif à lui tout seul, cerveau compris ». Les trois autres protagonistes sont Aurélie Jovial « ex-joueur, ex-retraité, maire du village et père de l'équipe, bref un joyeux cumulard », l'infirmière et Melchior Formol « propriétaire, il est pharmacien, il est riche, il est kamikaze ». Absent de cette page le prêtre joue un rôle non négligeable pour conjurer le sort et apporter un soutien moral aux joueurs. le principe du gag traité sur une planche est systématiquement reconduit et le volume de texte n'est jamais très important, voir nul dans certains récits si on excepte les onomatopées. Ces dernières très variées mériteraient d'être relevées pour une utilisation en classe de l'étude des techniques de la BD. Plus que les jeux de mots, ce sont les situations qui portent le comique, ce dernier prend une dimension loufoque. Il est à noter que l'éditeur propose également une série sur les gendarmes, les pompiers, les profs et les fonctionnaires, avec des scénaristes qui ne sont pas toujours les mêmes. Cet humour de bon goût semble accessible globalement à toute personne (pratiquant le hockey ou non) au-dessus de 9-10 ans même si apparaissent ponctuellement des mots de vocabulaire où des allusions (comme page 27 à Noureïev) qui ne seront compréhensibles que par des adultes.
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