AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PGilly


PGilly
03 décembre 2020
Je n'avais plus fait d'économie politique depuis mes études en 1973. J'ai retrouvé dans cet ouvrage fouillé la clarté de mon professeur de l'époque. En avant donc pour l'argumentation étayée en faveur d'un capitalisme réformé, réorienté et innovant, déployé à partir du trépied marché/État/société civile. Les trois auteurs avancent des idées intéressantes pour changer le capitalisme de l'intérieur, notamment celle de faciliter la diffusion de nouvelles technologies vertes dans les pays les moins développés. Ils insistent bien sûr sur la concurrence nécessaire à l'innovation tout en jugeant indispensable le soutien des pouvoirs publics à l'élan créatif.
Quant au rôle de la société civile, il consiste à faire pression par ses choix sur la réorientation des productions vers des biens moins polluants et moins voraces en ressources naturelles. le concept de responsabilité sociale des entreprises (RSE) gagne du terrain et prépare le lit d'un capitalisme douillet (à la scandinave), alors que depuis son apparition il y a deux cents ans, le capitalisme a été particulièrement féroce (USA), cupidité atténuée par les conquêtes sociales et politiques.
Mon opinion n'a pas changé après lecture : l'économie du libre marché est obsolète, l'heure appelle l'économie solidaire, alternative et verte. Néanmoins, ce serait bien si le modèle de la destruction créatrice prenait du galon, transition vers un changement de doctrine économique.
J'ajoute, cerise sur les graphiques, que j'ai bu du petit lait en lisant la traduction anglaise de termes d'abord énoncés en français.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}