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Critique de lilicrapota


Je viens de lire à la suite deux romans de cet auteur que je ne connaissais pas : "à la lumière du petit matin" et "j'ai toujours cette musique dans la tête".
Je dois dire que le style ne m'emballe pas des masses : simpliste, très simpliste, trop simpliste... autant dans la narration avec une syntaxe assez pauvre, un lexique courant, pas de poésie, juste de... la vie courante oserais-je dire ;-) ; et puis que dire des dialogues qui sont tellement ressemblants à ceux de notre vie quotidienne qu'on s'y ennuie!
Là est à la fois le problème et la solution : les personnages ont beau ne pas être extraordinaires, des gens normaux comme on est dans la vraie vie, ici il n'y a rien qui les transcende (donc, il n'y a pas de quoi en faire un livre). Mais je ne sais pas pourquoi, on accroche, quand même, et je suis allée au bout des 2 romans sans aucune difficulté!
"A la lumière du petit matin" présente l'itinéraire d'une femme de 40 ans qui va changer sa vie à la faveur d'une entorse ;-) le genre de thématique qui fleurit dans les rayons des grandes surfaces. Alors forcément, on connait la fin dès le début, ce n'est pas très subtil comme approche : la fin progressive de son "amour" avec un homme déjà marié, le réinvestissement progressif de la demeure familiale et du deuil de ses parents, et puis forcément cette jolie rencontre qui arrive avec tout ça!
Dans "j'ai toujours cette musique dans la tête", la thématique est un peu plus intéressante (celle d'un homme qui essaie de monter sa propre boîte et des retentissements sur son couple et sa famille) ; malheureusement, les aspects psy ne sont pas fouillés du tout, et la situation revient à sa place d'une façon un peu invraisemblable, on n'y croit pas une seconde, dommage.
Le dénominateur commun de ces deux romans est l'écriture (le "je" qui est, de chapitre en chapitre, ou l'homme, ou la femme) ; même si l'auteur se met bien dans la tête de ceux pour qui elle parle, les caractéristiques des personnages sont exagérées, il n'y a pas de nuances ou peu, la femme amoureuse et sacrificielle chez Véra, la pauvre petite chose qui doit remonter la pente chez Hortense (elles se ressemblent beaucoup, toutes les deux, d'un roman à l'autre!), et chez les garçons c'est pareil, ils sont là à se lamenter sur leur sort autant chez Yanis que chez Elias... On sent une grande tendresse chez l'auteur, mais moi, ça a un peu tendance à m'agacer...!
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